« Notre plan d'investissement sur les trois ans qui viennent, c'est environ 30 M€ qui seront consacrés au renouvellement et à l'agrandissement de nos sites, soit quasiment le double de ce que nous avons investi ces trois dernières années » a déclaré Rui Pereira. La dernière ouverture de site remonte à avril 2016, à Pleugueneuc (35), entre Rennes et Saint-Malô, un entrepôt frigorifique de plus de 80.000 m3 (capacité de 22.000 palettes) avec également une activité de congélation et de décongélation. Le prochain ouvrira en janvier 2018 dans la plaine de l'Ain où Sofrilog entend densifier sa présence. Il s'agit d'un bâtiment de 3.000 m2 à Saint-Vulbas pour son client Vandemoortele, un groupe alimentaire belge spécialisé dans la production et la distribution de produits de pains et viennoiseries surgelés (voir NL n°2473). Par ailleurs, un site Sofrica (dans le réseau Sofrilog) a ouvert en Vendée en avril dernier, à la Verrie. Avec une faible capacité de stockage mais des prestations à vleur ajoutée de conditionnement / déconditionnement et congélation/ décongélation pour le compte de Fleury Michon et Galliance, le nouveau nom du pôle Volaille de Terrena. Côté projet, le numéro deux français de la logistique du surgelé reste relativement discret. Il prévoit en 2019 de racheter à une foncière la pleine propriété de l'entrepôt de Marne-la-Vallée (sans doute celui qu'il exploite pour le compte de Findus) et d'y mener un agrandissement qui le ferait passer à 130 ou 14.000 m3, avec une capacité de25.000 palettes. En 2019, c'est aussi l'année de la fusion annoncée des deux entités juridiques Sofrino et Sofrica (dans le capital de laquelle Sofrino est entré en 2015 à hauteur de 15%). Une opération prévue depuis l'origine, il y a dix ans. JLR