Vous ne connaissez peut-être pas encore son nom et pourtant Atlantiq concrétise admirablement un sujet souvent abordé par les universitaires et les consultants : le rapprochement du monde de la finance avec celui de la Supply Chain. En effet, voici une société qui propose de porter financièrement vos stocks pour vous permettre de dégager le cash nécessaire à vos investissements productifs. « En fait nous sommes un accélérateur de croissance ! », aime à rappeler Sandra Boissonnade, directrice générale de l'entreprise. Créée en 2010, Atlantiq offre aux groupes industriels ou aux distributeurs, une solution qui va du paiement du fournisseur jusqu'à l'encaissement du client. Une réponse aux problèmes de trésorerie de certaines entreprises, comme l'explique la directrice générale : « Dans Besoin en Fonds de Roulement il y a « besoin ». Notre raison d'être, c'est précisément d'y répondre. Les banques aiment bien intervenir sur les découverts mais sont assez désarmées lorsqu'il s'agit de valoriser et de financer un stock. A plus forte raison lorsqu'il est question produits périssables ou de composants. Pour nous c'est différent : nous sommes des spécialistes des activités logistiques et devenons propriétaires du stock de nos clients ». La particularité d'Atlantiq c'est aussi de pouvoir s'adapter à des demandes spécifiques dans le cadre d'offres sur-mesure ou packagées. C'est le cas, par exemple, avec le prestataire Staci et son client Orange pour un stock de produits non marchands destinés aux collaborateurs de l'entreprise. Avec Geodis, c'est encore autre chose. PSA s'est rapproché du prestataire pour la logistique liée à l'assemblage de la 3008. « Geodis devait acheter les pièces à un fournisseur et les revendre assemblées à PSA. Ce qui représentait un endettement pour le 3PL et perturbait fortement son compte de résultat », explique Sandra Boissonnade. « Ce type de problématique est très fréquente, et c'est là que le modèle d'Atlantiq prend tout son sens : il s'inscrit en complément de la prestation physique pour accompagner le client final ou le prestataire et soulager son BFR ». Un soutien financier particulièrement apprécié notamment dans des filières sensibles comme l'aéronautique où l'automobile. Qu'un seul fournisseur petit ou gros soit dans l'incapacité de faire face à une grosse commande par manque de trésorerie, et c'est tout le process qui est impacté. Sandra Boissonnade interviendra mardi prochain à l'ESCP-Europe, dans le cadre du Forum d'été de Supply Chain Magazine, pour présenter « ce nouveau business model » et montrer à partir d'exemples concrets, comment Atlantiq réconcilie Supply Chain et Finance. Elle sera également présente toute la journée pour répondre aux questions du public. JPG Photo : Sandra Boissonnade
ATTENTION : Dernière limite pour vous inscrire, aujourd'hui 16 h Si vous souhaitez participer au 11e Forum d'été organisé par Supply Chain Magazine en partenariat avec ESCP-Europe, il vous reste très peu de temps pour vous inscrire (si ce n'est déjà fait) car les inscriptions seront closes aujourd'hui vendredi 7 juillet à 16h. Nous vous rappelons que cette grande manifestation se déroulera mardi 11 juillet de 8h30 à 18h dans les locaux de la prestigieuse Ecole de Commerce. Organisée autour du thème « Les nouveaux business models en Supply Chain », cette journée accueillera de nombreux conférenciers qui aborderont des sujets actuels : Sharing Economy, Supply Chain et Finance, big data, intelligence artificielle, automatisation... Avant la trêve estivale, faites le plein d'idées neuves et venez débattre de ces sujets avec les professionnels de la communauté Supply Chain. Profitez également de ce moment pour prendre contact au moment des pauses et du déjeuner avec les partenaires de l'événement : Capgemini Consulting, Aslog, Proaction, DDS Logistics, Atlantiq, Fives, Mews Partners, Zetes, Shippeo, Supply Chain Event... A ce jour plus de 650 inscrits ! Renseignements pratiques, programme complet et inscription en ligne.
Pour accompagner son développement, Roquette, acteur mondial des ingrédients d'origine naturelle, vient de prendre à bail un entrepôt de 22.552 m² sur le Distripôle d'Houplines (59). Les produits et solutions développés par ce Groupe sont à destination des marchés de la pharmacie, de la nutrition, de l'alimentation et d'autres secteurs industriels. Cette transaction a été réalisée par l'intermédiaire de la société Arthur Loyd Logistique en tant que conseil des deux parties. JPG
« Face à la fragmentation des réseaux de distribution et l'omnicanalité, quels emballages pour aujourd'hui et demain ? ». Tout un programme que Smurfit Kappa, qui se présente comme le producteur numéro 1 en France d'emballages en carton ondulé, s'est décidé à aborder avec ses clients lors de « son » salon de l'emballage, cette semaine à Paris. Gérard Mathieu, Directeur marketing et innovation de Smurfit Kappa France, et Jean-Christophe Bugeon, son Pdg, constatent « une forte évolution des modes d'achat, une transformation des comportements et des attentes des consommateurs », avec pour conséquence une fragmentation de la distribution et une forte évolution de la chaîne logistique, avec de nouveaux formats de magasins et de nouveaux cahiers des charges des distributeurs. Sans oublier le phénomène de l'épicerie en ligne, un marché estimé à 40 Mds€ d'ici à 2026 en France, contre 3 Mds aujourd'hui. Plus largement, Gérard Mathieu estime à 4% la part actuelle du e-commerce dans le marché de l'emballage en carton ondulé et la voit plus que doubler dans les 5 prochaines années. Les attentes des clients de Smurfit Kappa évoluent également : leurs problématiques de « time-to-market » de plus en plus resserré font remonter un besoin croissant de flexibilité. Le produit emballé peut en effet être destiné à un grossiste, à un entrepôt, à une consigne ou encore à un particulier, et tout cela se décide dans des délais de plus en plus courts… L'entreprise irlandaise (45.000 employés dans le monde dont 5.500 en France) se dit prête à relever ce défi de l'omnicanalité. Y compris en conseillant ses clients sur la pertinence ou non d'investir dans des systèmes automatisés d'emballage, selon la quantité à produire et la saisonnalité. « Encore en réflexion en France, il faudra également penser dans un avenir proche au transport par drone, imagine Gérard Mathieu. Dans ce cas, l'emballage devra être conçu pour résister à d'autres types de chocs et aux aléas climatiques. »EL
Gérard Mathieu, le Directeur marketing et innovation de Smurfit Kappa France
Le 5 juillet dernier se déroulait les Euratech'Awards organisés par EuraTechnologies, pôle d'excellence économique dédié aux Technologies de l'Information et de la Communication de la métropole lilloise, lors de la 3ème édition des EuraTech Days Summer. Vekia a participé à ces Awards dans la catégorie « Shining Stars » aux côtés d'autres entreprises (Giroptic, Tymate, VisioTalent, Fitizzy, Critizr et Mazeberry). Après une première session de près de 2.000 votes, suivi d'un vote du public afin de nommer les 7 derniers finalistes de la catégorie, le dénouement final s'est joué devant plus de 500 personnes, et pas n'importe comment : à l'applaudimètre ! Ainsi, avec 83 décibels à l'applaudimètre, Vekia s'est vue décernée le trophée Shining Awards. L'entreprise compte actuellement plus de 60 collaborateurs et prévoit de doubler son effectif d'ici 2018. Par ailleurs, la startup a récemment annoncé une accélération de ses investissements sur le marché britannique et sa prochaine implantation aux Etats-Unis et en Asie. « Cette récompense vient une nouvelle fois prouver la très forte croissance de Vekia et son caractère disruptif. Je tiens à remercier tous mes collaborateurs qui aident Vekia à grandir chaque jour, et à faire de cette entreprise, ce qu'elle est et ce qu'elle deviendra », déclare Manuel Davy, Fondateur et Président de Vekia. JPG
« Alibaba est pragmatique, ce qui n'est pas le cas de tous les acteurs de la distribution, même les plus gros » s'est félicité François Deprez, Pdg de GS1 France, en signant à Paris le 4 juillet un protocole d'accord avec Sébastien Badault, Directeur général France d'Alibaba Group concernant la promotion de l'utilisation du code GTIN sur les marketplaces d'Alibaba (voir NL n°2529). « Les standards sont les particules élémentaires du business. Ce n'est pas rendre uniforme sa marque et son produit, c'est rendre lisible par tous les informations produits. L'identifiant unique du produit permet de lutter contre la contrefaçon, de protéger l'identité des marques. Le marketing doit mettre la même énergie que pour le packaging pour fabriquer des fiches produits de qualité en ligne. L'enjeu est la maîtrise de l'information de la marque. C'est valable pour les start-up, pour grandir il faut s'appuyer sur des standards. Il y a aussi un enjeu Supply Chain, avec le code SSCC. Alibaba l' a bien vu, » a-t-il ajouté. Au siège parisien de GS1 étaient présents des clients de la place de marché, comme le laboratoire Nuxe, Arkopharma et Natalys. Ce mémorandum fait suite à l'accord global entre le groupe Alibaba et l'association de promotion de standards d'échange de données en septembre 2016, et à ses premières déclinaisons nationales, en Australie en janvier et en Italie en mars 2017. « Les pages produits en Chine racontent une histoire, les informations produits en France sont plus sèches. Mais ce qui lie les deux, c'est une information produit standardisée. Nous allons voir l'impact de cet accord. Nous souhaitons faciliter l'accès à nos plates-formes aux marchands. Les enjeux s'inscrivent en termes de fluidification et de globalisation. » a ajouté Sébastien Badault. CC
La société 4murs, leader français de la distribution de papiers peints, peinture, rideaux et textile, adopte le système AutoStore d'Egemin (groupe Dematic) pour accompagner le lancement de sa nouvelle offre « Lifestyle » centré sur les objets de décoration. « Nous cherchions une solution technologique nous permettant de travailler des objets à l'unité dans un espace réduit, la hauteur libre de notre plateforme étant de 6,5 mètres », indique-t-on chez 4murs. La solution AutoStore qui sera implémentée comprend une grille de 13 niveaux de stockage (700 m² au sol) pouvant accueillir jusqu'à 23.000 bacs, 10 robots et 2 postes de travail de type « Goods-to-Man » permettant de réaliser les opérations de picking, de réapprovisionnement et d'inventaire. « Le système évoluera au gré du lancement de l'activité objets de décoration dans l'ensemble des magasins », précise Cyril Taiclet, ingénieur commercial pour Egemin Automation en France. « La grille sera initialement remplie avec 10.000 bacs. Le client pourra ensuite ajouter en fonction de ses besoins de nouveaux bacs, des robots supplémentaires mais aussi des postes de travail additionnels. Tout cela sans interrompre sa production puisque nous avons d'ores et déjà prévu une extension de la grille dans le bâtiment ». Le système devrait être opérationnel en janvier 2018. JPG
Le système de lèvre intelligente pour niveleur télescopique de l'équipementier Norsud a tapé dans l'œil du jury du Prix de l'innovation du salon Preventica 2017, qui s'est tenu fin juin à Paris. Au point d'être choisi comme le lauréat dans la catégorie Manutention/ Logistique. Présentée comme sans équivalent sur le marché, cette solution brevetée est conçue pour éviter les risques de chutes de caristes lors des transferts de marchandises entre les camions et les quais des entrepôts. En effet les lèvres métalliques des niveleurs qui font la jonction peuvent parfois perdre leur appui sur la remorque en raison de l'avancée progressive du camion due aux mouvements du chariot élévateur et de la compression des suspensions de la remorque. Le système proposé par Norsud s'ajuste automatiquement aux mouvements d'avancée et de recul du camion durant les phases de transbordement en maintenant par pression hydraulique un appui continu d'au moins 15 cm de la lèvre du niveleur dans la remorque. Et ce en dispensant les opérateurs de toute intervention. Si la lèvre arrive en fin de course, une alarme sonore se déclenche pour prévenir le cariste du danger. JLR
Le développeur et gestionnaire d'immobilier logistique P3 vient de lancer la construction d'un nouvel entrepôt de 16.500 m² au sein de son parc P3 Mszczonów, à moins de 50 km au sud-ouest de Varsovie. A partir du 3e trimestre 2017, FM Logistic occupera 7.300 m² de ce nouveau bâtiment présenté comme vertueux sur le plan environnemental et disposant d'une hauteur libre sous poutre de 12 m. Signalons que sur le parc en question, un autre prestataire logistique français est par ailleurs implanté : ID Logistics, qui y exploite son plus grand entrepôt en Pologne, soit 47.000 m² développés clés-en-main par P3 et dédiés depuis mi-2015 aux opérations d'Auchan. Au fil des années, la Pologne devient ainsi un marché-clé pour P3, qui y dispose de plus de 530.000 m² de surfaces locatives, réparties en 4 parcs logistiques et pas moins de 26 bâtiments. Ces derniers mois, plus de 50.000 m² y ont été développés et livrés, et 3 des parcs en question font actuellement l'objet de projets d'extension, à l'image de celui de Mszczonów. Sur celui de B?onie, à l'ouest de Varsovie, le distributeur de papier et d'emballages Antalis a ainsi signé pour près de 26.000 m², tandis que sur celui de Pozna?, à l'ouest du pays, c'est British American Tobacco qui va occuper 10.000 m² d'un nouvel entrepôt de 32.000 m². Pour accentuer le développement de ce dernier parc, P3 a d'ailleurs finalisé l'acquisition de 49,2 hectares de terrains supplémentaires. On notera que FM Logistic participe non seulement de cette dynamique de P3 en Pologne, puisqu'il est présent sur 3 de ses 4 parcs, mais que c'est aussi le cas en Roumanie et en République tchèque, où le 3PL français occupe notamment un bâtiment de 15.000 m² développé clé-en-main dans le courant de l'année dernière, près de Prague. MR
EFA Group, un fonds d'investissement asiatique habitué à financer les échanges de marchandises et de matières premières, a décidé de lancer une offre de financement de la Supply Chain. Selon nos confrères de Global Trade Review, les prêts seront destinés dans un premier temps aux PME d'Asie du sud-est et d'Inde, et pourront financer des projets IT, électroniques ou encore pharmaceutiques d'une valeur comprise entre 500.000 $ et 10 M$. Le montant obtenu dépendra de la crédibilité de l'entreprise et de son projet ainsi que du passé financier des candidats au crédit. Ceux-ci devront d'ailleurs traverser une procédure complète de vérification comprenant Due Diligence et analyse de crédit, un process qui sera mené par une équipe centrale d'investisseurs basée à Singapour et secondée par deux autres branches en Suisse et à Dubaï. Cette décision de financier des projets Supply Chain, dans une région où il est beaucoup plus facile de trouver des fonds pour des matières premières, fait suite à un double constat : il existe en Asie un déficit de financement de 1.600 milliards de dollars alors que les PME sont sous la pression de leurs clients qui demandent des délais de paiement toujours plus généreux. PM