A la journée digitale organisée le 1er février à Paris par TLF (voir NL n°2651), GS1 France, qui compte plus de 40.000 entreprises adhérentes dans l'Hexagone, a évoqué plusieurs projets en cours en matière de standards interopérables. Son premier combat : standardiser les API entre plates-formes collaboratives, alors que celles-ci se multiplient. Le projet dévoilé à Supply Chain Event d'une interface de programmation (API, ou connecteur) logistique co-développée pour l'interconnexion des agendas pour la prise de rendez-vous (voir NL n°2592) soulève un défi important : l'expérimentation de prise de rendez-vous multi-plates-formes, en cours avec des grands logisticiens et des chargeurs, nécessite de bâtir un référentiel synchronisé des lieux logistiques. De plus, GS1 commence à travailler à un projet similaire sur la traçabilité des véhicules routiers multi-plates-formes. Elle permettrait de partager les temps d'arrivée et de départ estimés et réels (horodatage), de simplifier le processus de facturation. « Le champ des possibles des API est très large. Mais il faut éviter de multiplier les formats d'API sur le marché », souligne Stéphane Cren, de GS1 France.
En outre, un groupe de chercheurs travaille sur la blockchain pour le compte de GS1. Ils diront dans quatre mois si cette option serait assez performante en termes techniques, de sécurité et de coûts pour être le socle de la collaboration multi-plates-formes, en remplaçant un connecteur central par un système décentralisé. CC
En outre, un groupe de chercheurs travaille sur la blockchain pour le compte de GS1. Ils diront dans quatre mois si cette option serait assez performante en termes techniques, de sécurité et de coûts pour être le socle de la collaboration multi-plates-formes, en remplaçant un connecteur central par un système décentralisé. CC