Le premier numéro de 2018 de Supply Chain Magazine, désormais disponible sur abonnement payant en version papier et numérique, vient de paraître. Au menu de cette édition datée de janvier/février, une grande interview exclusive de Benoît Lemonnier, Head of Logistics & Transport chez Airbus Operations, qui nous détaille le plan de transformation logistique engagé depuis un an par l'avionneur, des retours d'expérience dans l'entrepôt automatisé de Scapnor et chez Decathlon. Nous revenons aussi bien sûr sur la belle et surprenante journée des Rois de la Supply Chain, avec un compte-rendu détaillé des présentations des huit candidats lors du Forum et un florilège des photos de la soirée au musée des Arts forains. L'enquête est consacrée au défi que représente l'arrivée prochaine de la sérialisation des médicaments pour la filière pharmaceutique, depuis les fabricants jusqu'aux officines. Sans oublier la rubrique management consacrée à l'Open innovation, un dossier complet stockage/rayonnage pour vous accompagner dans vos démarches d'appels d'offres, les paroles d'expert et un article de recherche passionnant sur l'impact de la complexité de la SC sur les profits des entreprise, signé par Mozart Menezes et Fabien Peyrol (Kedge Business School). Même si vous n'êtes pas abonné, vous avez la possibilité de consulter en ligne l'édito et d'accéder au sommaire de ce SCM n°5. JLR Pour accéder à l'édito et au sommaire de SC Mag n°5 de janvier/février Pour s'abonner à Supply Chain MagazinePour accéder à l'édito et au sommaire de SC Mag n°5 de janvier/février Pour s'abonner à Supply Chain Magazine
Remettre la Supply Chain et la promesse client au coeur de la stratégie d'entreprise. C'est l'intention affichée par l'éditeur Generix Group avec le lancement d'une nouvelle offre baptisée « Generix Supply Chain Hub ». Il s'agit d'une plateforme collaborative « nouvelle génération » de traitement et de pilotage temps réel de l'ensemble des flux d'une Supply Chain. L'offre couvre les volets exécution, intégration B2B (connexions et échanges de données avec tout l'écosystème) et collaboration/visibilité. Selon l'éditeur, le principe du Generix Supply Chain Hub est d'accueillir gratuitement et de manière sécurisée l'ensemble des acteurs et de leurs systèmes en leur permettant de collaborer avec plus de 80% de leurs clients et 80% de leurs partenaires. Un grand nombre de processus métier, tracés en temps réel et de bout en bout, sont ensuite proposés sous forme d'abonnement afin de traiter toute ou partie de leurs commandes, tant au niveau des flux d'informations (commande, réception, livraison, prévision, facturation, paiement, fiscalisation, originaux numériques...) qu'au niveau des flux physiques (approvisionnement, transport, réception, stockage, cross-docking, préparations mutualisées ou e-commerce, optimisation des flux de composition de commandes, transport aval, click & collect, etc). Toutes les informations de synchronisation sont relayées en continu, via des outils de transmission automatique ou des portails interactifs, à tous les acteurs parties prenantes de l'écosystème de l'entreprise ainsi qu'à ses clients. Generix Group insiste sur l'effet réseau : ses clients « bénéficieront automatiquement de l'accès à un écosystème de plus de 50.000 sociétés déjà connectées et des centaines de milliers d'autres accessibles grâce à l'interopérabilité de la plateforme ». « Nous désirons, par cette offre, remettre la technologie au service des métiers de nos clients et accélérer leur croissance, grâce à l'usage de fonctions et de moyens collaboratifs, agiles et rapidement déployables » a résumé Jean-Charles Deconninck, Président du Directoire de Generix Group. JLR Photo :Jean-Charles Deconninck, Président du Directoire de Generix Group
« 2017 a été exceptionnelle et nous sommes sur une bonne tendance pour 2018 », a annoncé François Rispe, Directeur Général Europe du Sud du développeur immobilier Prologis. Sans surprise, cette déclaration ne dénote pas avec toutes celles faites par les acteurs de l'immobilier logistique. Chez Prologis, les trois pays qui constituent la filiale Europe du Sud (Espagne, Italie et France) totalisent ainsi 280.000 m2 lancés en 2017, pour un parc total d'aujourd'hui 5 millions de m2. Le parc de Prologis dans l'Hexagone en compte 3 millions, dont 100 000 m2 ont été lancés en 2017. « En France, l'année s'est déroulée en deux temps : avant et après l'élection présidentielle », précise Cécile Tricault, Country Manager France. Après une longue pause durant l'été, l'activité est repartie fortement, puisqu'elle s'est finalement achevée sur un record, avec plus de 4 millions de m2 transactés sur l'ensemble du marché. Mais pour Prologis, la réussite ne se mesure pas nécessairement au nombre de mètres carrés. « La raréfaction du foncier est annoncée, et nous l'anticipons en travaillant sur la qualité de notre parc, notamment à travers des innovations tel que Eegle » a commenté François Rispe. Cet outil digital connecté, lancé en 2017 par la France et aujourd'hui présent dans 12 des 3.322 bâtiments du groupe, permet en effet d'améliorer la consommation énergétique tout au long de la vie de l'entrepôt et sert aussi bien à l'investisseur qu'à ses clients. Enfin, Prologis a profité de l'annonce de ses résultats pour parler d'une nouvelle offre, créée il y a 2-3 ans, portant sur des baux de très courte durée pour de petites surfaces : une cellule pendant un mois peut ainsi être proposée, avec, pour l'accompagner, un contrat de bail simplifié. 13 baux de ce type ont été signés en 2017. EL Photos de haut en bas : François Rispe, Directeur Général Europe du Sud du développeur immobilier Prologis et Cécile Tricault, Country Manager France chez Prologis
Hier, nous évoquions l'étude consacrée à la logistique urbaine réalisée par l'Orie (Observatoire Régional de l'Immobilier d'Entreprise). Pour répondre aux enjeux-clés posés à l'échelle de l'agglomération francilienne (voir NL n°2656), celle-ci formule cinq préconisations, exposées mardi par Jonathan Sebbane, Directeur Général de Sogaris et copilote de l'étude. La première est avant tout politique, puisqu'elle recommande d'homogénéiser les réglementations du transport de marchandises ou du stationnement à l'échelle de la métropole, afin d'assurer aux acteurs davantage de lisibilité des contraintes susceptibles de peser sur leurs flux logistiques en zone urbaine. Les deux recommandations suivantes relèvent de l'aménagement urbain, puisqu'il s'agit d'une part d'intégrer de manière systématique des espaces de logistique urbaine dans les opérations d'aménagement d'envergure, et par ailleurs de chercher un modèle organisationnel et économique permettant de pérenniser les expérimentations faisant évoluer le mix-logistique (dans l'agglomération francilienne, les flux sont aujourd'hui assurés à 95% par les poids-lourds). Enfin, les deux dernières recommandations supposent une structuration professionnelle du secteur de la logistique urbaine. Il s'agit d'abord de systématiser l'association des professionnels concernés – acteurs de l'immobilier, exploitants logistiques ou autres- à l'élaboration de chartes à l'appui des politiques publiques. « L'enjeu est d'avoir des instances permettant d'entretenir un dialogue entre les différentes parties et de lancer de nouvelles initiatives ou des expérimentations, à l'image de celui qui se met en place avec la Ville de Paris », selon Jonathan Sebbane. Dernière préconisation : la mise en place d'un observatoire dédié à la logistique urbaine et à son approche immobilière, qui permette d'analyser les dynamiques à l'œuvre et d'observer les pratiques en France et à l'échelle internationale. MR Photo : Jonathan Sebbane, Directeur Général de Sogaris
Suite au rachat pour 3,7 Mds£ du grossiste Booker en fin d'année dernière et à la faillite de l'un de ses fournisseurs (Palmer & Harvey) en janvier, Tesco réorganise sa Supply Chain et part à la recherche de synergies. Quelque 175 M£ (197 M€) d'économies seraient rapidement réalisables selon le distributeur, dont environ 35% proviendraient d'une refonte des schémas de distribution et de la mutualisation partielle de leurs flottes de livraison. 55% des gains devraient être obtenus en regroupant les achats et en partageant les bonnes pratiques sur trois catégories de produits : frais, produits de marque et MDD. Enfin, Tesco entend tirer profit du réseau de Booker (5.000 magasins de proximité et quelque 440.000 traiteurs, restaurants et pubs à travers le pays) pour développer ses ventes en click & collect. Tesco compte pour sa part plus de 3.700 magasins au Royaume Uni. PM
A l'occasion de l'annonce de ses résultats, le e-commerçant Rakuten (société mère de la plate-forme française de vente en ligne PriceMinister), qui subit la vive concurrence d'Amazon, a déclaré selon nos confrères du Nikkei Asian Review vouloir renforcer sa logistique et ses opérations de livraison au Japon. Jusqu'à présent, l'e-commerçant nippon se concentrait davantage sur son activité de place de marché, laissant le soin aux vendeurs de gérer la livraison de leurs marchandises. Désormais, Rakuten pilotera les opérations d'entreposage et de livraison afin d'être en mesure de communiquer aux acheteurs davantage d'informations à propos du suivi de leurs commandes. Disposant aujourd'hui de 3 entrepôts dans les environs de Tokyo et Osaka, Rakuten en construira 7 de plus à travers le pays pour étoffer son maillage de distribution. Le groupe japonais a enregistré pour l'ensemble de ses activités (e-commerce et divers services en ligne) en 2017 un bénéfice net de 110,48 Mds de yens (environ 830 M€), soit une augmentation de 187,8% par rapport à 2016. Son chiffre d'affaires de 944,47 Mds de yens affiche quant à lui une hausse de 20,8%. JF