Rush, le service de livraison en jour J, voire en « cinq minutes », offert par Uber depuis 2014, passera à la trappe à la fin du mois de juin. C'est du moins ce qu'indique le Wall Street Journal. Initialement lancé à New York puis étendu à Chicago et San Francisco un an plus tard, ce service de messagerie basé sur des cyclistes et conducteurs indépendants devait battre les expressistes traditionnels à leur propre jeu en milieu intra-urbain. La raison de sa fermeture n'a pas été avancée. Toutefois, dans la mesure où Rush n'a jamais dépassé le périmètre de ces trois villes, il y a fort à parier que la rentabilité, difficile à atteindre lorsqu'un livreur ne transporte et livre qu'un seul colis ou sandwich, n'était pas au rendez-vous. Rush comptait pour principal partenaire Eats, un service de livraison de plats cuisinés qu'utilise notamment McDonald's. Reste à savoir si Rush a été victime de la concurrence, notamment d'Amazon et de Deliv, ou si sa suppression doit être vue comme l'inévitable résultat du modèle économique impossible : celui de la livraison urbaine de plats préparés à moindres coûts. PM
Source : Wall Street Journal
Source : Wall Street Journal