Immobilier logistique

Les Hauts-de-France en tête des marchés de l’Hexagone en 2019

NewsLetter | Les Hauts-de-France en tête des marchés de l’Hexagone en 2019 | publié le : 07.02.2020

Le cru 2019 aura été le 2ème de la décennie en surface d’entrepôt commercialisée, après 2017, selon le bilan annuel présenté en fin de semaine dernière par Arthur Loyd Logistique (qui prend en compte les sites de +10 000 m² et les surfaces supérieures à 5 000 m² sur de plus vastes ensembles). La demande placée atteint 3,2 M de m², soit +9% par rapport à 2018, mais les dynamiques sont très variables d’une région à l’autre. Pour la première fois, les Hauts-de-France se placent en tête des marchés de l’Hexagone, avec un bond de +79% et quelque 747 000 m² commercialisés (soit 23% du total national). Près des trois quart de cette demande placée concerne des entrepôts neufs de Classe A, avec 3 transactions XXL et différents projets clés-en-main. La plus vaste des opérations entre dans les deux catégories, puisqu’il s’agit de l’entrepôt clé-en-main de 98 000 m² réalisé à Flixecourt dans la Somme pour Easy Logistique, la filiale de l’importateur et distributeur d’articles pour la maison JJA. Suivent deux opérations d’environ 70 000 m² pour le groupe textile Suncity dans le cadre du programme E-Valley à Cambrai, et pour La Foir’Fouille et son prestataire logistique Bils-Deroo à Dourges. Parmi les 3PL qui participent à la dynamique figurent aussi Log’S, avec deux opérations de 47 et 35 000 m² à Denain et Wattrelos, ou le groupe Houtch Transports (41 000 m² dans l’Aisne). « Avec ces grosses opérations, la transaction moyenne passe de 22 à 28 000 m² dans la région, mais avec un écart-type important car les opérations de taille moyenne sont peu nombreuses », notait Morgan Vatin, le consultant d’ALL basé à Lille. La région termine aussi l’année avec un réservoir record d’offre disponible à 6 mois de 433 000 m². Si l’on considère aussi le potentiel d’E-Valley dans le Cambrésis ou la perspective de vastes projets en blanc, « des questions pourraient se poser à terme sur la capacité à remplir tout ça », a remarqué Didier Terrier, le directeur général à la tête de cette équipe d’une quinzaine de spécialistes de de l’immobilier logistique. En préambule, il avait d’ailleurs appelé à une lecture nuancée de cette année exceptionnelle : « si la demande placée a atteint des niveaux sans précédent dans les Hauts-de-France et les pôles extérieurs de la dorsale, qui drainent à eux deux 65 % des volumes placés, elle n’en reste pas moins en repli dans trois des marchés historiques » (voir suite). MR


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Les dynamiques de la demande placée d’entrepôts ont été très disparates en 2019.

Crédit photo Arthur Loyd Logistique
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