Le Covid-19 l’avait presque fait oublier. Le Brexit, concrétisé politiquement et juridiquement par un vote du Parlement britannique le 31 janvier dernier, continue à faire l’objet de discussions entre l’UE et le Royaume-Uni sur des accords économiques de libre-échange. Pour le moment, le projet est au point mort et le scénario de « no deal » refait à nouveau surface, mais un prochain cycle de négociations s’ouvre à partir du 1er juin en visioconférence. Théoriquement, l’objectif est de pouvoir concrétiser un accord d’ici la fin juin. Attention, car la fin juin est aussi la date limite pour demander une prolongation de la période de transition actuelle, qui court jusqu’au 31 décembre 2020, et pendant laquelle les règles du marché unique et de l’union douanière continuent à s’appliquer. Du coup, les grandes fédérations européennes de transport routier, dont la FNTR (mais aussi BGL, NLA, FinMobility, FEBETRA, TLN, ZMPD) ont lancé un appel ce matin dans un communiqué à la prolongation d’un ou deux ans de cette période de transition. « Nous représentons les intérêts d’un secteur essentiellement composé de PME qui, à l’approche du Brexit, ont besoin de certitude et de temps pour se préparer notamment pour intégrer les nombreux surcoûts qui devront être pris en compte » indiquent-elles en insistant sur les « effets dévastateurs » que pourrait avoir un « no deal » pour le secteur du transport routier, déjà fortement impacté par la crise du coronavirus, et pour l’ensemble de l’économie de l’Union Européenne. JLR