Le sujet de l’écotaxe poids lourds, 7 ans après son abandon au niveau national, fait son grand retour au niveau régional. Il est notamment évoqué dans un rapport sur l’avenir de la mobilité en grande couronne d’Île-de-France signé par François Durovray, président LR du conseil départemental de l’Essonne et sept parlementaires essonniens (dont Cédric Villani). Sur le principe du pollueur-payeur, cette taxe servirait à aider au finanement des besoins structurels en transport de la région francilienne, hors hyper-centre parisien et petite couronne. La FNTR n’a pas mis longtemps à réagir à ces résurgences régionales de l’idée d’une écotaxe poids lourds. « En France les 2/3 du transport routier de marchandises se fait sur moins de 150 km. Mettre en place l’écotaxe revient à taxer en priorité les entreprises françaises de transport déjà largement en déficit de concurrence par rapport à leurs homologues européens. Avec des marges très faibles de 1 à 2% les bonnes années, c’est la survie de ces entreprises qui est en jeu » rappelle le communiqué diffusé ce matin. La fédération souligne par ailleurs l’incohérence d’appliquer le principe du pollueur payeur uniquement aux transporteurs, qui ne sont qu’un maillon logistique de la chaine de consommation, et le risque d’une hausse des prix pour le consommateur final. JLR