Newsletter quotidienne n° 3330

Les députés qui ont terminé, le 17 avril, l’examen en première lecture du projet de loi Climat et Résilience, ont décidé de ne pas inclure les entrepôts dans le dispositif visant à réduire l’artificialisation des sols en France. Alors que plusieurs fédérations de commerçants, des associations de défense de l’environnement, ainsi que le conseil des centres commerciaux voulaient que l’interdiction de construire des centres commerciaux sur des surfaces non bâties, à partir de 10 000 m² (article 52) concerne aussi les entrepôts. Le gouvernement a rappelé qu’à compter du 1er juillet 2021, les sites de commerce en ligne devront collecter la TVA pour les biens vendus en France et provenant d’un pays tiers. Et les députés ont voté un article 52 bis mettant en place une planification à venir du développement des entrepôts en France. « Des secteurs d’implantation privilégiés des entrepôts seront définis au regard des besoins logistiques du territoire et des objectifs de division par deux du rythme d’artificialisation des sols, avec les collectivités et la population. Les projets qui sont manifestement incompatibles avec ces objectifs pourront désormais être refusés par l’administration (le préfet) ». Ce projet de loi, qui découle des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, vise à accélérer la transition vers une société neutre en carbone en 2050. Il prévoit aussi un élargissement de la prime à la conversion aux personnes souhaitant remplacer une vieille auto polluante par un vélo à assistance électrique - et non plus seulement par un véhicule moins polluant -  ainsi qu’aux personnes morales (sociétés et autres) faisant l’acquisition d’un vélo cargo. Le vote global du texte par l’Assemblée nationale, est prévu le 4 mai. VL

Avec son plan de développement dénommé « iMPACT », l’éditeur français Azap affiche de fortes ambitions : un doublement de son CA et de ses effectifs d’ici à 2025 tout en maintenant une marge opérationnelle de 15% et des investissements en hausse en R&D. En s’appuyant sur sa dernière génération de logiciel Azap4.0 (voir NL 3313), sa raison d’être est désormais d’accompagner ses clients dans la transformation profonde de leur supply chain, non seulement en termes de flexibilité et de résilience, mais également vis-à-vis de l’impact environnemental. « Notre objectif est de donner aux marques et aux distributeurs la capacité à mesurer les conséquences de leurs choix logistiques tant sur leur taux de service et leurs coûts de stock, que sur leur empreinte environnementale. Il leur appartient de faire les arbitrages en toute connaissance de cause, en s’appuyant sur nos outils d’élaboration et de simulation de scénarios S&OP » précise Manuel Montalban, le directeur général d’Azap. L’éditeur cherche également à aider ses clients à se recentrer sur leur cœur de métier en leur proposant des fonctionnalités d’automatisation de certaines tâches dans l’outil, ainsi qu’une nouvelle offre de services, à la fois sur l’infogérance métier (prévisionnistes, approvisionneurs, support métier, …) et sur l’analyse de données (identifier des axes d’amélioration et proposer des solutions). Dans un premier temps, ce volet services ne concernera que ses clients dans l’agroalimentaire et le Bio, le négoce et la distribution spécialisée. JLR

C’est un contrat de 5 ans qu’a signé FM Logistic avec Maxi Zoo France concernant la plateforme logistique de Savigny-sur-Clairis, près de Sens (89). Opérationnelle depuis 2017 et d’une surface de 57 000 m², celle-ci était sous le coup d’une cessation d’activité après le désengagement du groupe Carrefour qui l’avait inaugurée avec le prestataire à la mi-2018 (voir NL n°2743). Pour le compte de son nouveau client, chaîne d’animalerie filiale du groupe allemand Fressnapf (1 700 magasins en Europe dont environ 230 en France), FM Logistic effectuera des opérations d’entreposage, conditionnement et préparation de commandes à compter du 4^ème trimestre. Maxi Zoo France recherchait un partenaire capable de mettre en œuvre une logistique omnicanale afin d’approvisionner à la fois l’intégralité de ses magasins français mais aussi traiter les commandes en ligne de particuliers à l’international. « Ce contrat est une bonne nouvelle pour nos collaborateurs, le site et le territoire, se réjouit Yannick Buisson, directeur général France et Europe de l’Ouest de FM Logistic. Nous sommes ravis de pouvoir accompagner le développement de l’enseigne sur le territoire tout en sauvegardant l’emploi et l’activité du site. » AD

Selon TSC Printronix Auto ID, il s’agit de la plus importante évolution jamais réalisée sur ses imprimantes d'étiquettes de codes à barres et moteurs d'impression industriels (séries MH, MX et PEX) en matière de performance, de compétitivité et de valeur ajoutée. Animées par des composants électroniques de dernière génération, ces machines bénéficient de connectivité sans fil plus puissantes, avec des modules combinant à la fois une connexion WiFi et Bluetooth 4.2, y compris une option MFI Bluetooth 5.0 (certifiée Apple) sur certaines versions. L’autre grande avancée réside dans les mécanismes de gestion des têtes d'impression, capables d’identifier et de signaler en temps réel par une alerte tout point défectueux, afin d'éviter au maximum les temps d'arrêt. JLR

Le distributeur en ligne britannique Ocado va investir 10 M£ (11,5 M€) dans la start-up Oxbotica, spécialisée dans les véhicules autonomes. Cette prise de participation intervient dans le cadre d’une levée de fonds de 34 M£ (accompagnée notamment par le géant pétrolier BP) réalisée par la jeune société basée à Oxford, selon l’AFP. Oxbotica commercialise des logiciels installés à bord des véhicules leur permettant de fonctionner sans conducteur. Ocado y voit une opportunité intéressante, à terme, pour ses livraisons et prévoit d’utiliser les premiers prototypes d’ici deux ans, au Royaume-Uni dans un premier temps puis à l’étranger. Selon le distributeur alimentaire, cette technologie devrait permettre de réduire significativement les coûts de livraison. JF