Quel est donc le rapport entre l’inoubliable chanteur de « No woman no cry » et une méthode de planification des besoins de production en fonction de la demande réelle ? Réponse : une date anniversaire, le 11 mai 2021. Mardi dernier, les fans de Bob Marley ont commémoré les 40 ans de sa disparition, mais les adeptes du DDMRP auraient pu tout aussi bien célébrer les 10 ans de l’apparition de cette démarche innovante en supply chain, dans un ouvrage publié le 11 mai 2011, en l’occurrence la troisième édition du livre « Orlickly’s MRP », par Carol Ptak et Chad Smith. Depuis 10 ans, l’idée fait son chemin, y compris au sein de grandes entreprises. D’autant que les méthodes MRP (Material Requirements Planning) classiques montrent de plus en plus de limites ; à commencer par leur dépendance aux prévisions de vente à court terme à la référence, dont la fiabilité est rendue difficile par ce contexte inédit de pandémie où les historiques de ventes ne sont plus d’un très grand secours. Mais il y a également deux autres atouts du DDMRP que je vous propose de découvrir dans le nouveau podcast de la semaine, avec Stefan Krusselmann, expert Supply Chain chez Spinpart. Ce dernier réussit la gageure de nous expliquer dans des termes simples comment la méthode DDMRP peut contribuer à améliorer le taux de service tout en maîtrisant les stocks. Avec le DDMRP, on comprend d’ailleurs que les prévisions existent toujours, mais seulement au niveau des familles de produits, pour permettre un dimensionnement « grosse maille » des ressources. Stefan Krusselmann sait aussi jouer d’analogies inédites, comme celle du pont, pour illustrer le rôle des fameux buffers DDMRP colorés de vert, jaune et rouge. Tiens, ne serait-ce pas les couleurs du drapeau de la Jamaïque ? Bonne écoute ! Jean-Luc Rognon
Pour écouter le podcast « Comment améliorer son taux de service tout en maîtrisant ses stocks grâce à la méthode DDMRP ? » avec Stefan Krusselmann, expert Supply Chain chez Spinpart, cliquez ici