Associé à Kuehne+Nagel, Studyrama a sondé cet été quelque 642 jeunes français de 18 à 30 ans sur leur vision du secteur transport-logistique, leur perception de son rôle et de ses challenges, mais aussi leur velléité d’y travailler. Ils sont quasi unanimes à le considérer essentiel (37%) ou « plutôt » essentiel (54%) à la vie économique du pays, mais on notera que seulement 40% le considèrent moteur en matière d’innovation. L’unanimité règne aussi quant à l’importance du rôle du secteur dans la transition écologique (91% de oui et plutôt oui), sachant que parmi les challenges prioritaires à relever pour le transport et la logistique dans le « monde d’après », c’est la réduction de l’empreinte carbone qui arrive en tête pour ces jeunes (54%), devant la gestion douanière (46%) et l’hyper-croissance du e-commerce (41%). Si ce dernier point est plutôt attendu (e-commerce est d’ailleurs le seul mot-clé que plus de la moitié associent au secteur), ce surprenant volet douanier est sans doute à relier à la visibilité d’un sujet comme le Brexit. Il fait surtout le parallèle avec les éléments de formation qui leurs semblent indispensables pour bien appréhender le secteur : commerce international et import-export arrivent largement en tête (62%), devant le management 45%, puis à égalité droit et ingénierie (40%). Et d’un point de vue moins académique, les trois qualités qu’ils jugent indispensables pour exercer dans le secteur sont la réactivité (45%), le sens (du client) et l’organisation (34%). Quant à effectivement y travailler ? Seuls 15% se déclarent d’emblée prêts à l’envisager, tandis que 67% s’accordent sur un « Pourquoi pas, j’aimerais en savoir plus ». Et pour comprendre le secteur avant de l’intégrer, la formule de l’alternance recueille un accueil favorable de 53% des sondés, contre 21% d’avis contraires. En écho aux résultats de cette étude, Kuehne+Nagel fait valoir son engagement RSE, notamment à travers son programme Net Zero Carbon visant « à participer à la neutralité carbone en 2030 en réduisant là où c'est possible, à compenser là où ça ne l'est pas encore », note Guillaume Péard, président de K+N France et Maghreb, en soulignant aussi les enjeux de réactivité et de relation clients soulevés par la crise sanitaire et l’actuelle pénurie de conteneurs. Et sur le volet de l’alternance, la formule est en croissance de 10% en 2021, avec près de 250 alternants dans l’ensemble des métiers du groupe. MR