A l’approche de la trêve des confiseurs, voici la dernière newsletter de l’année 2021. Nous vous donnons rendez-vousle 5 janvier pour la NL 3467, la première de l'année 2022 !En attendant, nos fidèles lecteurs du magazine pourront découvrir dans le n°44 arrivé chez eux cette semaine un très beau dossier « Pour vos appels d’offres » sur les solutions de prévision et planification (42 éditeurs recensés), l’interview de Francisco Garcia Fornaro, le directeur Supply Chain du Groupe L’Oréal, un retour sur les conférences de Supply Chain Event… Et évidemment le point détaillé sur les huit dossiers finalistes des Rois de la Supply Chain 2022, qui se succèderont sur scène le 17 mars prochain (au lieu du 13 janvier initialement prévu, contexte sanitaire oblige). Toute l’équipe de Supply Chain Magazine vous souhaite de passer de bonnes fêtes, ainsi que d’agréables troisièmes doses et de joyeux tests antigéniques ! JLR
Un communiqué matinal du Groupe La Poste nous apprend le décès en milieu de semaine de Boris Winkelmann, membre de son comité exécutif et Pdg de GeoPost, son réseau international de livraison de colis opérant sous la bannière DPDgroup. « Boris a marqué les esprits de tous ceux qu’il a rencontrés par son énergie positive et inspirante, sa profonde attention aux autres, son insatiable curiosité et son enthousiasme communicatif », commente sobrement Philippe Wahl, le Pdg du Groupe La Poste. C’est sur fond de crise sanitaire, début 2020, qu’il avait pris les rênes de cette branche Colis stratégique pour le développement du groupe, et l’extension de son activité à une échelle vraiment globale (nous avions retracé son parcours et ses ambitions à l’occasion de sa nomination officielle mi-2020, voir NL 3173). Né à Hambourg en 1970, cet européen de conviction et polyglotte nous avait depuis présenté à plusieurs reprises l’ambitieuse trajectoire de DPDgroup à l’international, dans son français sans accent. Supply Chain Magazine s’associe aux pensées formulées par le Groupe La Poste et sa direction à destination de sa famille, ses proches et collaborateurs au quotidien. SCM
Fin 2020, le Groupe Alainé était entré dans les murs de son nouvel entrepôt de quelque 54 000 m², implanté à Port-Saint-Louis-du-Rhône sur la zone Distriport, axé sur des prestations import/export et en grande partie consacré à un géant des eaux embouteillées. Sur ce site embranché fer, Alstef Group a déployé sur deux cellules une vaste installation automatisée associant deux magasins opérés par des transstockeurs et un réseau de convoyage. Un des enjeux clé de ce système conçu sur mesure : dynamiser le traitement des 1 200 palettes réceptionnées chaque jour via un train quotidien, puis préparer leur expédition à l’export par conteneurs. À elle seule, la zone de quai ferroviaire occupe 8 000 m², les opérateurs et leurs engins de manutention plaçant les palettes sur des points de dépose pouvant accueillir chacun 4 unités, et qui sont équipés de modules de convoyeur pour les envoyer en réception, avec un passage sous portique pour leur identification automatique et leur entrée en stock (actée dans le WMS Reflex déployé sur le site). Les palettes sont stockées parmi les 17 500 emplacements des magasins automatisés qu’opèrent 6 transstockeurs, équipés de satellites pour atteindre celles en multi-profondeur. L’atout en densité de stockage se double d’une grande efficacité, la gestion des flux étant assurée par une solution développée par Alstef Group, faisant office de WCS et imbriquée au WMS pour optimiser la gestion des entrées/sorties en fonction des références articles (en lien avec l’ERP du client). En sortie, à peine 20 minutes sont nécessaires pour assurer le chargement des conteneurs destinés au grand export, dont le balai est géré sur une zone ad hoc du site Alainé. L’installation est entrée en opération avant l’été, sachant qu’elle été pensée dans l’optique d’une extension future, dans une cellule mitoyenne, afin d’accompagner l’activité de ce nouveau site d’Alainé. MR
Le spécialiste allemand de l’intralogistique SSI Schäfer a scellé un partenariat avec le groupe chinois HAI Robotics qui va lui permettre proposer les robots mobiles autonomes de celui-ci à compter de début 2022. Son partenaire, qui a scellé récemment un accord du même type avec Savoye (voir NL n°3399), propose toute une gamme de robots qui peuvent à la fois se déplacer en toute autonomie et saisir des bacs ou cartons sur étagères pour effectuer des opérations de mise en stocks, de préparations de commandes ou encore d’expéditions. Ils sont capables de transporter jusqu’à huit bacs / cartons en simultané et de les stocker ou les prélever dans des rayonnages de huit à dix mètres. Baptisés Haipick, ces robots seront intégrés au catalogue de SSI Schäfer sous l’appellation de RackBots. « Grâce à cette coopération, nous allons pouvoir implanter des solutions plus performantes et efficaces en intralogistique car offrant une valeur ajoutée allant au-delà de celle réalisable avec un seul produit », souligne Markus Külken, vice-président de la ligne de produits material flow chez SSI Schäfer. Les robots de HAI Robotics sont personnalisables et peuvent être combinés avec nombre de solutions du spécialiste de l’intralogistique (systèmes de rayonnages et de convoyage, bacs, postes de réception marchandises, AGV, etc.). AD
Les DROM (Départements ou Régions français d’Outre-Mer) et les COM (Collectivités d’Outre-Mer) ont beau représenter un marché de 3 millions de consommateurs potentiels, 80 % des retailers de Métropole ne proposent pas de service d’expédition vers l’Outre-Mer. Pourquoi ? Parce que les expéditions sont compliquées : il faut franchir des obstacles d’ordre administratif, avec pour chaque colis un HS Code dépendant de la typologie des produits envoyés qui doit être déclaré auprès des douanes de la zone adressée, mais aussi des surprises tarifaires pour les consommateurs, car les prix peuvent être 30% supérieurs à ce qui est affiché sur le site e-commerce au moment de la prise de la commande en raison des taxes douanières et des octrois de mer. C’est le constat que fait Ingrid Chaine, fondatrice de Shopîles, une société rachetée en avril dernier par IMX France. Créée en 2012, shopiles.fr se propose d’industrialiser une pratique courante pour les consommateurs ultramarins, celle de la réexpédition de colis consistant à demander à une connaissance en métropole de réceptionner pour eux leurs colis internet et de les réexpédier ensuite. Après avoir créé son compte et obtenu son adresse de livraison Shopîles en métropole, un particulier d’Outre-Mer peut ainsi passer commande sur autant de sites e-commerce qu’ils le souhaite, puis bénéficier de services de massification et d’expédition au meilleur coût (y compris sur les documents de douane), annoncés à l’avance, en s’appuyant sur la plate-forme IMX France qui se positionne comme un guichet unique de livraison internationale. A noter que IMX France a depuis 2014 son propre site web ColisExpat.com proposant ce genre de prestation pour des commandes sur des sites e-commerce en France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Espagne ou Etats-Unis, une livraison sur un des sites de réception Colis Expat dans ces pays et une réexpédition transfrontalière vers le pays de résidence du consommateur. « L’Outre-Mer est un marché à conquérir pour les retailers » résume Ingrid Chaine, devenue désormais Business Manager de Colis Expat et Shopîles chez IMX France. A noter que Shopiles a également développé une API dénommée Neadly permettant d’intégrer directement sur le site web des e-commerçants les services de paiement et de livraison vers l’Outre-Mer, avec même un remboursement de la TVA au consommateur pour les DROM (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte ou La Réunion), considérés comme des territoires d’exportation en vertu de l’article 294 du code général des impôts. JLR
Sur son site de Nanteuil-le-Haudouin (60), Gefco a débuté un test en conditions réelles d’utilisation de deux robots mobiles autonomes Stan de la start-up Stanley Robotics (voir NL n°3438). La mission de ces AMR (Autonomous Mobile Robots) ? Soulever, déplacer et stationner des véhicules d’occasion sur une centaine d’emplacements de parking dédiés et les sortir à la demande pour mise à disposition sur l’une des files à partir de laquelle ils seront pris en charge par un opérateur en vue de leur chargement sur un camion porte-voitures. Pour le prestataire, il s’agit d’évaluer la bonne intégration de la solution à ses process logistiques de véhicules dans ses parcs, tant sur le plan opérationnel que logiciel. De multiples tests et scénarios seront ainsi effectués sur un grand nombre d’unités, le pilote s’inscrivant dans la stratégie globale d’innovation du 3PL. « Innover et adopter de nouvelles technologies est une préoccupation constante dans notre groupe, rappelle Vittorio Battaglia, président de Gefco France. Ce test de robot fait partie de cette démarche d’innovation et de recherche d’amélioration continue de nos process pour toujours mieux répondre aux attentes de nos clients ».AD
Dans le cadre du projet de transformation digitale de sa supply chain, le distributeur britannique Asda a décidé de s’équiper de Manhattan Active Warehouse Management, le WMS nativement cloud de Manhattan Associates. La solution doit permettre à l’enseigne comptant 645 magasins et 25 entrepôts outre-Manche de s’adapter plus aisément à l’évolution du marché, notamment en optimisant la gestion de ses stocks et le traitement de ses commandes e-commerce. « Les attentes des consommateurs ont considérablement changé au cours des 18 derniers mois, et nous devons faire évoluer notre technologie afin d'améliorer l’efficacité de nos opérations logistiques, explique Jon Parry, vice-président d’Asda Logistics Services. La nécessité de construire un système capable de s’adapter en permanence au marché est tout aussi importante pour le succès d’un magasin que la qualité et la variété des produits que vous vendez. C’est la constatation de ces attentes changeantes des consommateurs et une relation de huit ans avec Manhattan Associates qui nous ont conduits à choisir Manhattan Active Warehouse Management. » A noter que sur la partie planification prévisions, le distributeur avait déjà adopté il y a quelques semaines plusieurs solutions de la plateforme Luminate de l’éditeur Blue Yonder (voir NL n°3416). AD
Filiale du groupe français Walden spécialisée dans la distribution du dernier km des produits de santé, Eurotranspharma a racheté le transporteur tchèque Mitters S.r.o, qui était déjà son partenaire dans le pays. Cette acquisition porte à 6 le nombre de pays du réseau d'Eurotranspharma dans l’UE (France, Belgique, Pays-Bas, Tchéquie et Slovaquie), avec 8 hubs, 25 dépôts régionaux et 800 véhicules en température dirigée répondant aux bonnes pratiques de distribution pharmaceutique. Basée à Brno, Mitters a été renommée Eurotranspharma République Tchèque. Elle emploie une vingtaine de personnes et opère 18 tournées quotidiennes au niveau national et en Slovaquie. « L'acquisition de Mitters et son intégration nous permet d'offrir à nos clients une étendue rapide de nos services en Europe de l'Est tout en renforçant nos capacités internationales. Nos clients attendent des expériences de type guichet unique et ce pour plusieurs pays de l'UE avec une gestion de la qualité standardisée dans le transport » a indiqué Benoît Latteur, le Pdg d'Eurotranspharma. JLR