« Notre objectif, c’est d’être aux côtés des filières industrielles face à l'actualité et à ses conséquences, notamment des conséquences en matière de difficultés logistiques, d'approvisionnement ou d'évolution de coûts de certains intrants » a déclaré hier soir à la presse Agnès Pannier-Runacher à l’issue de plusieurs réunions avec les filières industrielles françaises qui s’approvisionnent en gaz, en composants et en matières premières auprès de la Russie, de l'Ukraine, et de la Biélorussie (notamment l'aéronautique, l'automobile, l'agroalimentaire et la filière mine métallurgie). La ministre déléguée chargée de l’Industrie a rappelé la méthode du gouvernement pour soutenir les entreprises en temps de crise : identifier, anticiper et rechercher des solutions concrètes pour faciliter leur action au quotidien. Un recensement des sociétés les plus concernées a déjà été lancé. « Sur cette base, nous regardons également quels sont les niveaux de stocks disponibles, quels fournisseurs sont susceptibles de se substituer aux courants d'approvisionnement auxquels ces entreprises étaient habituées et, le cas échéant, quelles alternatives peuvent être mises en place en termes de nature de matériaux ou d'intrants pour réaliser la même fonction que les approvisionnements qui pourraient ne plus être là » a précisé la ministre. Une organisation ad-hoc doit être mise en place dans les prochains jours, en lien étroit avec les comités stratégiques de filières. En attendant, le ministère met à disposition sur son site tous les liens et contacts pour les PME et ETI qui se posent actuellement des questions sur les tensions sur leurs approvisionnement, sur les restrictions de leurs exportations suite aux sanction économiques et financières de la communauté internationale à l’égard de la Russie, sur les prix de l’énergie ou sur les moyens de renforcer leur vigilance en matière de cybersécurité. JLR
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