Dans le cadre de sa politique de lutte contre les émissions de CO2, Toyota a commencé à transporter des véhicules neufs par voie ferroviaire entre la France et le Royaume-Uni. Mise en œuvre avec le prestataire transport et logistique CAT, cette boucle ferroviaire doit fonctionner pendant au moins six ans entre l’usine / plateforme logistique du constructeur automobile située à Onnaing, près de Valenciennes, et son site de production / assemblage britannique de Toton, près de Nottingham. A partir du mois d’avril, la boucle sera agrandie car Onnaing sera aussi relié par voie ferroviaire au site de production Toyota de Kolin, en République tchèque. Tous les ans, et à raison de 6 fréquences hebdomadaires, ce sont ainsi près de 70 000 véhicules neufs qui seront transportés par voie ferroviaire entre les différentes sites de Toyota. Cela représentera l’équivalent de 270 trains, le report modal de 8 500 camions et une ‘économie’ de 8 000 tonnes de CO2. Eurotunnel, le gestionnaire du tunnel sous la Manche, veillera à la traversée des convois avec les exigences de qualité attendues par Toyota. « Le démarrage de cette liaison de fret ferroviaire marque une étape importante dans notre démarche de réduction progressive de nos émissions carbone en améliorant nos opérations par des solutions innovantes et plus ‘vertes’, souligne Jean-Christophe Deville, directeur logistique Véhicules Toyota Motor Europe. Nous avons un plan ambitieux pour étendre notre utilisation du ferroviaire. » Toyota, qui souhaite dans un premier temps réduire de 10 % ses émissions de CO2 logistique en Europe, entend ouvrir de nouveaux services ferroviaires d’ici 2024, notamment vers l’Italie, l’Espagne et la Turquie. Une fois son maillage ferroviaire achevé, l’entreprise espère non seulement économiser chaque année plus de sept millions de kilomètres par camions, mais aussi gagner en rapidité. «Ce nouveau type de fret international devrait réduire nos délais de livraison d’environ 50 % », relève ainsi le constructeur dans son communiqué. AD