La digitalisation transport a fait l’objet hier sur la SITL d’une conférence en mode retour d’expérience avec les interventions des groupes Michelin et Carrefour, qui ont tous deux adopté la plate-forme Transporeon. Et pour rien au monde les deux entreprises françaises ne reviendraient à leurs anciens processus de gestion transport basés surtout sur des échanges téléphoniques ou emails entre leurs équipes transport et leurs partenaires transporteurs. La plateforme collaborative Transporeon leur a permis de fluidifier leurs processus, d’optimiser leurs opérations et d’améliorer leurs relations avec leurs partenaires. Utilisateur depuis plusieurs années de sa version dédiée à la grande distribution (Mercareon), Carrefour a ainsi enregistré une hausse significative de son OTD (on time delivery) sur ses 35 entrepôts équipés, à environ 90 %. « En prenant en compte nos 50 sites logistiques majeurs, la solution nous aide à gérer au quotidien 2 700 camions sur un total de 3 800 », souligne Olivier Hurtu, responsable organisation et méthodes logistique non alimentaire chez Carrefour. Du côté de Michelin, Transporeon réalise la planification mensuelle de 26 000 à 28 000 opérations de transport dans 16 pays en Europe, l’équipementier ayant enregistré depuis son adoption non seulement une hausse de productivité de ses collaborateurs mais aussi une amélioration de ses relations avec ses partenaires transporteurs impliqués grâce à des échanges d’informations en temps réel et des suivis de flux systématiques. « Connectée via API à nos deux TMS dédiés aux flux amont et aval, la solution Transporeon nous permet également de collecter de la donnée dans notre ERP », relève Julien Peignot, chef de projet supply chain chez Michelin. Satisfait par les retombées de la plateforme, l’équipementier envisage déjà de franchir un nouveau palier en optant pour la nouvelle solution Carbon Visibility présentée par Transporeon à la SITL (voir NL 3531). AD