A l’instar de beaucoup d’autres entreprises, il y aura un avant et un après Covid chez Linde Material Handling (groupe Kion). Lors des premières journées de leur salon World of Material Handling (WoMH) la semaine dernière, le constructeur d’engins de manutention et sa filiale française Fenwick-Linde ont en effet insisté sur l’évolution de leur positionnement depuis le déclenchement de la crise sanitaire. La quatrième édition de ce salon de neuf jours ferme ses portes demain au parc des expositions du Maimarkt, à Mannheim en Allemagne. « Ces deux dernières années, nous sommes devenus un prestataire de solutions à base très large qui, en plus de sa gamme croissante de produits, fournit un nombre toujours plus important de solutions logicielles, de systèmes d’assistance, de conseils et d’offres de services telles que la location de batterie ou la maintenance prédictive » a souligné Stefan Prokosch, vice-président sénior en charge de la gestion de marque chez Linde Material Handling. Outre ses gammes de chariots, d’AGV et d’AMR, ainsi que son nouveau système de conduite de chariots Linde Steer Control / Fenwick Steer Control (voir suite), clients et prospects du WoMH ont pu découvrir toutes les solutions logicielles du groupe dédiées à la gestion de parcs, au contrôle et guidage de trains logistiques ou encore au déplacement d’engins automatisés ou semi-automatisés (Connect, Logistic Train Controller, Warehouse Navigator, VNA Navigation Interface). Côté énergies, ils ont pu mesurer le chemin parcouru par le constructeur qui propose à son catalogue des modèles accessibles avec des motorisations diesel, électrique, gaz naturel compressé et pile à combustible à hydrogène. « Si les ventes de chariots se font aujourd’hui à 60% en électrique et à 40% en thermique, cette dernière typologie de ventes devrait relever d’un marché de niche dans les 10 ans, a noté Aron Literski, vice-président de la direction ventes et services chez Linde Material Handling. Les ventes de modèles avec batteries lithium-ion augmentent plus rapidement que leurs pendants à motorisation thermique. » Le constructeur s’apprête à monter en puissance au niveau de l’hydrogène. L’an prochain, il disposera de sa propre pile à combustible, comme c’est déjà le cas en ce qui concerne les batteries lithium-ion, via le groupe Kion, sa maison-mère. Kion a commencé à en fabriquer en 2020 après avoir créé la co-entreprise Kion Battery Systems (KBS) avec la société allemande BMZ Holding GmbH. AD