« Dans le domaine de la décarbonation, nous misons aussi bien sur l’adoption de nouvelles technologies et énergies que sur des actions de transformation d’envergure ». Voilà comment Jamal Saidi a résumé sur la SITL (voir article précédent) l’approche globale du laboratoire Pierre Fabre dans le domaine de la lutte contre les émissions de CO2. « Outre le recours à de nouvelles énergies, nous travaillons ainsi sur un projet de refonte de notre schéma directeur de distribution, a poursuivi le responsable transport du groupe pharmaceutique et cosmétique français. Programmé sur une durée deux à trois ans, il vise à réduire les distances parcourues via la recherche de synergies dans les opérations de livraison en France ». Le projet va consister à organiser la distribution à partir de sites multi-activités, sur une base géographique. Tous les produits fabriqués par l’entreprise dans sa demi-douzaine d’usines françaises seront en effet stockés dans ses centres de distribution du Muret, près de Toulouse, et d’Ussel, en Corrèze, qui couvriront respectivement les zones sud et nord de la France. Le site du Muret traite aujourd’hui ses produits d’hygiène/beauté, et celui d’Ussel, ses produits pharmaceutiques. Les marchés internationaux du groupe, aujourd’hui approvisionnés depuis son site d’Ussel, seront quant à eux desservis depuis une troisième plateforme opérée par un prestataire, située près de Gien (Loiret). Et le tout sera complété par la construction d’un nouveau bâtiment à Muret. « Fort de cette nouvelle approche, nous devrions continuer à fortement réduire nos émissions de CO2, a estimé Jamal Saidi. Nous passons actuellement environ deux millions d’ordres de transport par an ». AD