Après une hausse de 1 % en 2021, Sofrilog a vu son CA bondir de 18 % l’an dernier, à 175 M€. « Le développement de notre activité transport était l’une de nos priorités et nous avons franchi un nouveau palier en la matière sur 2022 », explique Rui Pereira, le directeur général du logisticien du froid. Grâce notamment à l’ouverture d’une nouvelle plateforme de logistique urbaine de sa filiale Oofrais à Strasbourg et à l’acquisition d’une nouvelle agence cross-dock Panalog à Mâcon (voir NL 3551), l’activité transport du prestataire a enregistré l’an dernier une croissance de 44 % (contre + 10 % au niveau de son activité logistique). Le prestataire compte aujourd’hui une vingtaine d’agences transport sur le territoire, rattachées à Sofrilog ou à Oofrais. « En température dirigée, nous souhaitons être un acteur majeur tant en logistique, qu’en transport et en supply chain », poursuit Rui Pereira. Dans ce cadre, le groupe a ouvert fin 2022 une nouvelle plateforme logistique tri-température de 5 000 m² à Saint-Ouen-l’Aumône, près de Paris (voir NL 3659), et a démarré l’année 2023 avec deux opérations de croissance externe synonymes d’extension de couverture géographique et diversification. En janvier, il a pris le contrôle de NJS Faramia (voir NL 3692) puis en avril, celui de l’entreprise spécialisée dans la transformation et le conditionnement de produits surgelés Sofralim. Dans son site de près de 50 000 m³ en froid négatif et près de 1 000 m² d’atelier de conditionnement situé près du terminal container de Dunkerque, cette entreprise effectue des prestations allant de la découpe à l’étiquetage, en passant par la mise sous vide automatique individuelle et la mise en sachet manuelle et automatique. « L’opération nous permet d’élargir notre offre en apportant de la valeur à la Supply Chain de nos clients », note Rui Pereira. Le prestataire a d’ailleurs l’intention de développer la mécanisation et l’automatisation du site, à l’instar de ce qu’il ambitionne de réaliser dans ses entrepôts. En effet, pour y améliorer les conditions de travail de ses salariés et anticiper des pénuries de main-d’œuvre, Sofrilog veut non seulement continuer à développer le voice-picking, mais aussi déployer davantage de solutions mécanisées et automatisées dédiés aux préparations de commandes et aux opérations de palettisation/dépalettisation. « Nous cherchons aussi à accroître le niveau de digitalisation et de dématérialisation de notre activité avec des solutions de tracking et de geofencing », relève Sébastien Bossard, le directeur commercial de Sofrilog. Fort de ces opérations de croissance externe et investissements, le logisticien table sur un CA de 215 M€ sur 2023, exercice qui devrait voir la mise en chantier de sa future plateforme marocaine de Casablanca (voir NL 2846). Sofrilog compte aujourd’hui 40 entrepôts d’une capacité totale de 1,5 M de m³ en froid négatif en France. AD