Grâce à sa première levée de fonds de 2 M€ cet été (voir NL 3811), la startup Ouidrop a pu doubler la taille de son usine bordelaise d’assemblage (750 m²). L’objectif est bien sûr d’accélérer la production de ses consignes automatisées Dropper de retrait/dépôt de colis et de commandes alimentaires pour atteindre les 4 unités par mois dès 2024 puis 10 par mois en 2025. Parallèlement, la société a lancé le recrutement de 5 collaborateurs au niveau de la production (ingénieurs et techniciens) et du pôle commercial d’ici la fin d’année. Après une première installation inaugurée début 2023 par Unibail-Rodamco-Westfield et le prestataire FM Logistic au Forum des Halles à Paris (voir NL 3714), le carnet de commandes commence à se remplir puisque Ouidrop annonce une vingtaine de déploiements prévu pour l’année prochaine, auprès du Groupe La Poste et de « trois enseignes indépendantes de la grande distribution ». « Le Groupe La Poste possédait déjà des lockers connectés classiques, mais voulait mettre en place un système multi-serviciels disponible 24/24 avec une importante capacité de stockage. Au même endroit, le consommateur pourra par exemple déposer dans un casier robotisé Ouidrop son trousseau de clé pour un appartement en location, récupérer son manteau du pressing, se faire livrer ses courses, ou encore envoyer son colis Vinted » a ajouté Thibault Soulier, le DG et fondateur de Ouidrop. JLR
Thibault Soulier, le DG et fondateur de Ouidrop. © Ouidrop