Afin de réduire l’empreinte carbone de son Scope 3, le groupe Nestlé a décidé d’utiliser des biocarburants pour la moitié de ses besoins annuels en transport maritime de marchandises grâce à des accords signés avec les armateurs CMA CGM, Maersk et Hapag-Lloyd. En s’appuyant sur les offres de carburant alternatif de ses trois partenaires transporteurs (respectivement dénommées Act with CMA CGM+, Eco Delivery et Ship Green), le géant suisse de l’agroalimentaire espère ainsi réduire ses émissions annuelles CO2 de quelque 200 000 tonnes, soit l’équivalent de la consommation de 500 000 barils de pétrole. Comparées au fioul, les émissions de gaz à effet de serre des biocarburants sont inférieures d’au moins 70 %. « Atteindre la neutralité carbone nécessite de revoir la façon nous nous approvisionnons, fabriquons et distribuons nos produits, souligne Stephanie Hart, directrice des opérations de Nestlé. Les accords que nous avons signés avec nos partenaires maritimes nous aideront à réduire immédiatement notre empreinte carbone. Nous savons toutefois qu’il nous faut continuer à encourager le développement de solutions de décarbonation à plus long terme dans le transport et la distribution ». Le transport maritime participe en effet relativement peu à l’empreinte carbone de l’industriel et celui-ci vise une réduction de moitié de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et le zéro émission nette d’ici 2050. AD