Newsletter quotidienne n° 3922

Record battu dans l’édition de février de notre mensuel Supply Chain Magazine : réactualisé tous les deux ans, notre panorama des cabinets de conseil en SCM compte 132 acteurs opérant sur le marché français, présentés avec leurs domaines d’expertise respectifs ! Dans ce dossier « Pour vos appels d’offres », nous avons aussi interrogé vos chers consultants sur leur vision de la supply chain du futur. Il va y avoir du pain sur la planche dans les 5 ans à venir en termes d’organisation (pour basculer d’un schéma linéaire à circulaire), de digitalisation et d’automatisation (IA, data driven, robotisation), de résilience ou de décarbonation. Ajoutons une pincée de mise en conformité face aux nouvelles règlementations, notamment la fameuse CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). C’est justement l’entrée en vigueur de ces nouvelles règles européennes en matière de reporting extra-financier qui a inspiré notre enquête du mois « Décarbonation : l’heure de vérité pour la mesure des émissions de CO₂ ». Parmi les autres sujets brûlants de ce numéro, citons l’interview « olympique » de Cyril Sabran, le responsable logistique de Paris 2024, et un zoom sur la menace en mer Rouge et ses conséquences pour les supply chains européennes. Et une fois n’est pas coutume, ce numéro compte deux articles dans la rubrique « Coté Recherche », l’un sur les clés pour repenser la collaboration durable en aéronautique, l’autre sur l’analyse des causes structurelles et conjoncturelles de la pénurie de médicaments. JLR

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Spécialiste de la livraison à domicile de produits alimentaires, Maximo a récemment transféré vers un bâtiment neuf de 17.000 m² son centre de préparation de commandes proche d’Alençon (61) en l’équipant d’un système intralogistique global, conçu et intégré par Transitic. Avec ses racines remontant à la fin du XIXème siècle, cette société familiale basée à Reims s’est développée sur le créneau de la livraison à domicile sous l’enseigne Maximo depuis les années 70, d’abord sur le volet épicerie, puis la décennie suivante sur le surgelé. Elle compte aujourd’hui plus de 500.000 clients desservis dans une soixantaine de départements via son réseau d’une cinquantaine de sites alimentés par deux centres de préparation de commandes, l’historique à Verdun, et le second implanté dans l’Orne il y a une trentaine d’années en se concentrant sur l’offre en surgelé (un millier de références). C’est l’activité de ce dernier qui est transférée sur le nouveau site de Cerisé, afin d’« optimiser les flux logistiques, améliorer les postes et les conditions de travail, notamment en ergonomie, et ainsi gagner en productivité », résume Éric Balon, le directeur logistique du groupe. Et c’est un véritable « concentré d’innovations » qu’a mis en œuvre Transitic en mobilisant l’ensemble de ses savoir-faire « mécaniques, électroniques, informatiques et robotiques », énumère Jérôme Paque, directeur Projets au sein du spécialiste de l’intralogistique. La zone de lancement comporte ainsi deux formeuses multiformats, avec un volet étiquetage et scan pour assurer la traçabilité de chacun des cartons (jusqu’à 1.200 sont préparés par heure). En zone de picking, les armoires réfrigérées où les opérateurs prélèvent les produits sont équipées de quelque 1.150 balises pick-to-light et d’écrans de contrôle, et la ligne qui parcourt les différentes stations est surplombée d’un convoyeur à bande pour évacuer pas moins de 16.000 cartons fournisseurs chaque jour (acheminés vers des compacteurs). Après une étape de contrôle, notamment pondéral, les cartons préparés filent vers une cellule à -25°C hébergeant un buffer-séquenceur composé de 10 lignes de convoyeurs qui les stocke en les triant par tournée (supprimant ainsi les contraintes de séquençage en amont). Et c’est enfin dans une zone à 5°C que 5 robots palettiseurs chargent lesdits carton sur des rolls dans leur ordre de livraison, avant de partir en zone d’expédition. Le tout est piloté par les solutions Open WCS et Open SCP de Transitic. MR

Une étape importante vient d’être franchie dans la stratégie de décarbonation de Soprema. Dix ans après avoir décidé que l’essentiel des approvisionnements en matières premières de son usine de Strasbourg s’effectueraient par voie d’eau depuis une raffinerie Shell située à Godorf, en Allemagne, le spécialiste français des solutions d’isolation et d’étanchéité pour le bâtiment a investi plus de 150.000 € dans la réouverture d’une ligne de fret ferroviaire entre le port de Strasbourg et la gare de Rouen. Réalisée en partenariat avec Fret SNCF, l’opérateur ACPMC et les Ports de Strasbourg, cette relance permettra à l’industriel d’effectuer un report modal de 5 000 à 10 000 tonnes de marchandises par an en transportant par voie ferroviaire matières premières et produits finis entre Strasbourg et Rouen. Une fois arrivées en Normandie, les marchandises seront transportées par camions vers ses dépôts de la région parisienne et ceux de l’ouest de la France. En optant pour le fret ferroviaire entre Strasbourg et Rouen, Soprema estime qu’il évitera de mettre sur la route de 200 à 400 camions par an, avec à la clé une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de plus de 50%. L’entreprise souhaite à l’avenir développer d’autres liaisons ferroviaires entre ses sites de production et de distribution. AD

Via sa branche spécialisée Expo & Events (140 experts répartis dans 120 pays), Kuehne+Nagel a signé un contrat de partenariat longue durée avec l’organisateur britannique de salons et évènements Clarion Events. Au titre de partenaire logistique monde, le prestataire coordonnera et assurera pour ce dernier toutes les opérations de transport, de logistique, de gestion des emballages, et de transfert pour les quelques 200 évènements qu’il organise chaque année sur quasiment tous les continents (Consumer Electronics, Border Security Expo, Distributech, Design Shanghai, etc.). « Ce partenariat s’ajoute à notre portefeuille d'événements prestigieux qui incluent notamment la Coupe du Monde de Rugby, la Coupe du Monde du Football et les JO de Paris 2024 [ndlr : le prestataire sera impliqué en tant que partenaire logistique de la délégation britannique]», relève Eric Roignant, responsable de la branche Expo & Events chez Kuehne+Nagel France. AD

Le groupe Körber a annoncé la nomination de Lawrence Schwartz au poste de directeur Marketing et de vice-président exécutif Software de Körber Supply Chain. Passé par le MIT et la Harvard Business School (MBA), cet Américain possède une expérience de plus de 20 ans à la tête du marketing d’éditeurs de pointe dans le monde du digital, notamment chez Attunity (intégration de données et Big Data, rachetée en 2019 par Qlik), SoftwareONE (fourniture de solutions logicielles et cloud) et dernièrement Aspen Technology (logiciel d’optimisation d’actifs en environnement industriel). Sa mission au sein de Körber sera notamment d’améliorer la présence de la marque et de renforcer la position au niveau mondial de la BU Körber Supply Chain, qui a intégré au fil des ans des sociétés telles que Aberle Software, Cirrus Logistics, Cohesio Group, Consoveyo, DMLogic, HighJump, inconso, Otimis, Langhammer, Riantics et Voiteq. JLR

La gestion des retours sera facilitée chez les clients retailers de DPD UK. La filiale britannique de l’expressiste français membre du réseau Geopost (Groupe La Poste) a choisi de déployer la solution Saas de gestion des retours développée par l’éditeur anglais Doddle, racheté récemment par Blue Yonder. Grâce à cette solution, que l’éditeur américain de solutions Supply Chain de bout-en-bout a intégré à sa suite logicielle, les consommateurs peuvent déclarer un retour de colis, imprimer une étiquette retour et sélectionner un lieu de dépose parmi les 10.000 points de dépôts/retraits que compte DPD au Royaume-Uni. Une fois le colis remis, la traçabilité est assurée. « Nous cherchons toujours des solutions bénéfiques pour nos clients retailers, souligne Elaine Kerr, CEO de DPD UK. Avec cette solution, les retours sont facilités et plus rapides, sachant que 95% de la population urbaine se trouve à moins d’un mile de l’un de nos points de dépôt/retrait au Royaume-Uni ». AD