Les secteurs de l'automobile, de l’agroalimentaire, des métaux et des composants ont déjà fortement recours à des technologies telles que la vision industrielle, les scanners 3D et la robotique pour améliorer la détection des défauts, automatiser les processus d'inspection et garantir les flux de production pour leurs clients. Et c’est pour mesurer comment ces solutions étaient perçues par l’ensemble du monde industriel que Zebra Technologies a commandé le l’étude « À la Recherche de l’Excellence » à partir d’une enquête en ligne menée auprès de quelque 1.200 cadres supérieurs, spécialistes de l’IT et opérationnels en Asie, Europe, Amérique latine et Amérique du Nord. Premier enseignement, 86 % des personnes interrogées affirment avoir du mal à suivre le rythme de l'innovation technologique, et 89% perçoivent les projets de numérisation comme coûteux en temps, en argent et en main d’œuvre au départ, avec un ROI qui peut-être très long. Ils sont pourtant près de la moitié (48 %) à souhaiter que l'automatisation de leurs usines permette d’augmenter la flexibilité face aux fluctuations de la demande, ainsi que l’efficacité et la productivité du personnel. « De nombreux manufacturiers croient à tort que la transformation numérique nécessite une approche « tout ou rien ». Au lieu de procéder à une refonte complète, les entreprises avant-gardistes adoptent des mesures progressives, telles que l’automatisation de tâches spécifiques et répétitives, afin d’améliorer l’efficacité sans perturbation majeure » souligne Zebra. Son étude conduit d’ailleurs à une articulation des chantiers de l’automatisation selon trois axes (avec leurs principales technologies associées) : la prise de décision (IA, IoT, workflows prescriptifs, analyse Big Data), les processus (scanners fixes industriels, le dep learning) et l’automatisation « physique » (bras robotisés, AMR, robots collaboratifs). JLR