Aftral et Generix Group annoncent un partenariat visant à faire évoluer l'offre de formation à destination des futurs professionnels de la logistique. L'initiation des 195.000 stagiaires annuels aux technologies de pointes s'appuiera
donc désormais sur la plateforme Supply Chain de Generix Group, retenue par l'organisme de formation comme nouvel outil pédagogique. Elle intègre le WMS, le Yard Management, les indicateurs de performance et à terme le TMS. Aujourd'hui la solution est déjà opérationnelle dans les centres de Rouen (76) et de Dourges (62). Dans les prochains mois, elle sera étendue à une quinzaine d'autres sites, puis à l'ensemble du territoire. « Nous avons fait la rencontre de Generix Group lors d'une conférence qui se tenait chez Euralogistic, notre voisin du centre de Dourges. A cette occasion nous nous sommes retrouvés dans son pragmatisme et son désir de catalyser l'innovation dans la logistique », confie Loïc Charbonnier. « Trois ans plus tard, cette proximité s'est muée en « une véritable aventure humaine ». Pour Jean-Charles Deconninck « S'allier à Aftral c'est avant tout la fierté de voir ses solutions utilisées et maitrisées par plusieurs milliers de stagiaires chaque année. C'est aussi un moyen de faireévoluer nos solutions en temps réel sur la base des retours des stagiaires et de leurs enseignants. En quelque-sorte, un laboratoire grandeur nature qui nous permet de tester nos innovations dans ses entrepôts-écoles ». JPG Photos de haut en bas :Jean-Charles Deconninck et Loïc Charbonnier
Descartes et Supply Chain Magazine, vous invitent le 2 février de 15h30 à 19h aux Salons des Arts et Métiers (avenue d'Iena) pour une demi-journée de conférence dédiée à la livraison à domicile. La Livraison à Domicile a été longtemps vécue comme un mal nécessaire, où primait la volonté de réduire les coûts et pour lequel le client était la variable d'ajustement. À l'heure de l'explosion de l'e-commerce, elle devient un moment de vérité où l'expérience client devient centrale et même un enjeu marketing, voire un facteur majeur de différenciation. De plus, les services associés à la livraison, considérés comme une option gênante car complexe à gérer, deviennent aujourd'hui un moyen d'accélérer les ventes. Des professionnels innovants et précurseurs dans leur vision de la Livraison à Domicile partageront leurs expériences et décriront leur parcours face à l'arrivée sur le marché français d'un mélange de géants et de start-ups innovantes. Au programme : État des lieux de la LAD en France (Fabien Esnoult). L'organisation logistique participe à l'orientation de la stratégie commerciale et marketing de Houra.fr (Marion Remy & Thomas Aygon). Offrir un même niveau de service en zone rurale. L'approche mise en place par Butagaz pour assurer un niveau de service de premier ordre aux clients en zone rurale, tout en réduisant les coûts de distribution. (Hélène Moumrikoff). Programme complet et inscription en ligne.
Dans une note de conjoncture, Arthur Loyd Logistique constate que l'immobilier logistique a réalisé une performance record avec plus de 2,7 millions de m² commercialisés en bâtiments de classe A et B, confortant ainsi la dynamique du très bon cru 2015, le surpassant même de 3%. Le cabinet note par ailleurs que les chargeurs ont dynamisé le marché avec 60% du volume commercialisé, dont 42% pour les seuls acteurs de la grande distribution avec comme conséquence une augmentation des surfaces prises à bail et un niveau de clés-en-main au plus haut. « L'année 2016 se distingue surtout par une nouvelle configuration géographique de la demande placée, avec une montée en puissance inédite des régions hors prime, qui concentrent 40% des transactions contre une moyenne de 15 à 30% au cours de la dernière décennie », relève Didier Terrier, Président d'Arthur Loyd Logistique. En effet : avec plus d'un million de m² placés, les marchés hors dorsale n'ont plus rien de secondaires et ont bénéficié pleinement de la refonte des schémas logistiques de la grande distribution. Les régions Centre et Occitanie battent des records, avec respectivement 5 clés-en-main pour plus de 235.000 m² chacune, dont Carrefour sur 130.000 m² à Artenay (45) et Leclerc sur 91.000 m² à Castelnaudary (11). En comparaison, le marché francilien affiche un recul de 24%, avec moins de 800.000 m² commercialisés, une performance toutefois dans la moyenne de commercialisation des dix dernières années. Toujours selon Arthur Loyd Logistique, la faible qualité de l'offre existante et les reports des délais de concrétisation pourraient expliquer ce repli. Majoritairement concentrées au Sud de la Francilienne, les transactions évoluent sur des créneaux de surfaces réduites, inférieures à 20.000 m², à l'exception de quelques clés-en-main d'envergure : Weldom sur 84.000 m² à Breuil-le-Sec (60), Metro sur 55.000 m² à Mitry-Mory et FM Logistics sur 48.000 m² à Mormant. JPG Photo : Didier Terrier,Arthur Loyd Logistique
Sur le marché de l'immobilier logistique les marchés des Hauts-de-France et de la région lyonnaise affichent des performances à la hausse, enregistrant respectivement 420.000 m² (dont la transaction de 107.000 m² par Amazon à Amiens) et 360.000 m² pour Lyon, où la grande distribution a tiré le meilleur parti d'une offre réduite (ITM sur 70.000 m², Lidl sur 46.000 m² et Auchan sur 43.000 m², sur le seul secteur de Nord Isère). L'irrégularité caractéristique de la région marseillaise se confirme, avec 120.000 m² placés et le plus fort recul de la dorsale, moins 60%. L'érosion de l'offre sur la dorsale s'accélère, notamment pour les surfaces de qualité ou de grande taille (moins 12% en un an). « Le retour au compte-goutte du blanc sur certaines régions constitue un apport précieux à une offre majoritairement vieillissante et de classe B », constate par ailleurs Didier Terrier. Les valeurs locatives évoluent peu, en dépit des pressions sur l'offre et d'une conjoncture plutôt porteuse : elles se maintiennent dans une fourchette allant de 47 à 58 € le mètre carré autour de Paris et de 43 et 46 € sur le reste de la dorsale. Au vu de ce millésime d'exception, Didier Terrier, estime que les perspectives pour le marché sont encore positives, compte tenu des concrétisations de grosses opérations en cours pour 2017, tout en anticipant un ralentissement sous l'effet conjugué du manque d'offres et de la fin des fortes prises de position des chargeurs (industriels et distributeurs), dans les années à venir. JPG
Le fabricant automobile Ford a décidé d'implémenter Infor SCE dans 7 pays européens. Le progiciel déployé en mode Cloud vise notamment à automatiser ses opérations de transfert de marchandises au sein de ses 10 plates-formes de cross-docking (ODC) basées en Allemagne, Italie, France, Espagne, République Tchèque, Hongrie et au Royaume-Uni. A partir de ces entrepôts, comme ceux de Cologne ou de Saarlouis, des centaines de camions approvisionnent les chaines de productions en flux synchrone. Les pièces détachées ne peuvent être entreposées plus d'un jour et demi au niveau des stocks de régulation positionnés autour des chaines de montage. Suite à cette étape, les pièces sont assemblées de manière séquentielle. Toutes les opérations ayant lieu au sein des ODC sont entièrement numérisées, permettant d'établir des bons d'expédition qui viendront alimenter le logiciel avec les livraisons prévues, ainsi que des informations sur la planification et les quantités. Les expéditeurs sont alors informés des points de déchargement et des créneaux horaires à respecter. Lors de la réception, tous les bons de livraison sont scannés et intégrés aux opérations de cross docking. Les volumes de transports plus importants, destinés aux diverses opérations d'assemblage, sont répartis sur différentes zones de préparation, avant expédition. « Lors d'un renvoi de marchandise, les palettes endommagées ou les incidents de manutention sont automatiquement signalés au sein du système de gestion d'entrepôt », précise-t-on chez Infor. Les dommages doivent être accompagnés d'une photographie au moment de la réception de la marchandise et indiqués au fournisseur. Les opérations de scan réalisées au sein de ces centres permettent une gestion rapide et précise des pièces détachées, la plupart du temps sans avoir à recourir à du stockage intermédiaire. JPG
Chez Ford, au niveau des zones d'expédition, des plates-formes de cross docking, les chargements sont scannés et assignés par voie électronique à un transitaire en particulier. Après notification d'expédition, Infor SCE informe le lieu d'assemblage final de l'arrivée imminente des marchandises entrantes. Au-delà de l'optimisation des processus, le progiciel améliore également la transparence de la Supply Chain, permettant ainsi au constructeur de suivre l'exécution d'une commande en temps réel et de répondre de manière proactive à tous les éventuels problèmes pouvant survenir à chaque étape de son approvisionnement. « Parallèlement, la standardisation des opérations aide les employés des nouveaux fournisseurs à se familiariser rapidement avec la solution », note encore l'éditeur. Grâce à l'utilisation du même outil informatique par tous les ODC, les opérations peuvent être mesurés, contrôlés et évalués sur la base de KPI standards. « L'industrie automobile est en pleine mutation. Et il est aujourd'hui capital d'augmenter les marges sur les modèles de voitures disponibles à la vente, afin de mieux préparer les développements à venir, notamment en matière de mobilité électronique », souligne Michael Weidel, Director SCM chez Infor pour la zone DACH. « C'est pourquoi il est essentiel que les fabricants automobiles intègrent de manière efficace leurs fournisseurs au sein de leurs Supply Chains.» JPG
NSK, fabricant japonais de roulements à billes pour l'automobile, a entamé la construction d´un nouveau Centre européen de distribution (EDC) situé à seulement 4 km de l´établissement actuel à Tilburg aux Pays-Bas. D´une superficie de 17.357 m², le nouveau site offrira 72% d´espace d´entreposage supplémentaire et pourra accueillir 51% de palettes en plus, tout en multipliant par deux les surfaces à la fois de rayonnage et de mise à quai. Ce centre est situé à Tilburg depuis 14 ans. Cependant, compte tenu d'une croissance forte, l'industriel Nippon a décidé de le transférer dans le secteur Vossenberg de la ville, où le nouvel établissement disposera de capacités logistiques accrues. Les travaux de terrassement sont terminés et la construction de l´entrepôt, qui comporte un entresol de 1.900 m², a d´ores et déjà commencé. L´achèvement des travaux est prévu pour juillet 2017 et les premières livraisons aux clients devraient démarrer fin août. « Il y aura davantage de mécanisation sur le nouveau site, ce qui conjointement avec la superficie supplémentaire et l´optimisation des processus existants, pourra accroître notre efficacité opérationnelle et améliorera encore le service à la clientèle », commente Michel van Nispen, Directeur Supply Chain de NSK Europe. Le nouvel entrepôt stockera des roulements industriels et automobiles destinés à des clients en Europe, en Russie, en Turquie ainsi qu´au Moyen-Orient. « Avec cet investissement majeur de près de 17,5 millions €, nous répondons aux besoins du marché demandeur de produits de grande qualité avec des délais de livraison courts », poursuit Michel van Nispen. « Sur ce site, nous réduirons nos délais de traitement grâce à une plus grande flexibilité de stockage, qui s´avérera particulièrement utile dans les secteurs de croissance cibles comme les marchés de la rechange industrielle et de la rechange automobile ». NSK Europe dispose de 18 sites implantés dans 11 pays de la région EMEA, dont 5 sites de production et trois centres de R&D. JPG Grâce au nouvel EDC de NSK à Tilburg, les clients bénéficieront de services actualisés et d´une assistance élevée.
La boutique et le magasin souffrent de la « concurrence » du e-commerce et doivent se réinventer, c'est ce que pensent l'ensemble des exposants présents au NRF cette semaine à New York. Il doit aussi devenir plus efficace dans son organisation afin de mieux servir le client. L'une des solutions pour y parvenir est semble-t-il la réalité virtuelle (VR). « La VR permet de visualiser la réimplantation de la surface de vente ainsi que celle des étagères. Vous pouvez déplacer des articles et des présentoirs complets virtuellement afin d'obtenir la meilleure implantation possible selon vos critères » explique Patrick Buellet, CTO chez Symphony EYC. Intel présentait également une telle solution et superpose une sorte de carte colorée indiquant le taux de rotation des produits, ce qui permet de mener des tests et de comparer les ventes en fonction de l'implantation, les résultats étant entièrement visuels. Enfin, une startup italienne nommée inVRsion exposait sur le NRF non seulement une solution similaire du visualisation de la surface de ventes mais également un système de shopping en VR. De l'aveu même de Matteo Esposito, co-fondateur de la société, il ne s'agit que cette première version demande à être raffinée, mais elle a le mérite d'exister et de fonctionner. « La solution est prête pour la commercialisation » affirme-t-il. Quant au marché, « La technologie est un peu jeune et le marché pas tout à fait prête. Je pense que l'adoption en masse de cette la VR arrivera vers 2020 ». A en juger par l'affluence qu'elle génère sur les stands, elle suscite sans aucun doute un réel intérêt. PM