Sur le marché de l'immobilier logistique les marchés des Hauts-de-France et de la région lyonnaise affichent des performances à la hausse, enregistrant respectivement 420.000 m² (dont la transaction de 107.000 m² par Amazon à Amiens) et 360.000 m² pour Lyon, où la grande distribution a tiré le meilleur parti d'une offre réduite (ITM sur 70.000 m², Lidl sur 46.000 m² et Auchan sur 43.000 m², sur le seul secteur de Nord Isère). L'irrégularité caractéristique de la région marseillaise se confirme, avec 120.000 m² placés et le plus fort recul de la dorsale, moins 60%. L'érosion de l'offre sur la dorsale s'accélère, notamment pour les surfaces de qualité ou de grande taille (moins 12% en un an). « Le retour au compte-goutte du blanc sur certaines régions constitue un apport précieux à une offre majoritairement vieillissante et de classe B », constate par ailleurs Didier Terrier. Les valeurs locatives évoluent peu, en dépit des pressions sur l'offre et d'une conjoncture plutôt porteuse : elles se maintiennent dans une fourchette allant de 47 à 58 € le mètre carré autour de Paris et de 43 et 46 € sur le reste de la dorsale. Au vu de ce millésime d'exception, Didier Terrier, estime que les perspectives pour le marché sont encore positives, compte tenu des concrétisations de grosses opérations en cours pour 2017, tout en anticipant un ralentissement sous l'effet conjugué du manque d'offres et de la fin des fortes prises de position des chargeurs (industriels et distributeurs), dans les années à venir. JPG