Spécialisée dans la livraison sur dernier kilomètre, la start-up Shopopop s'appuie elle sur une logistique totalement décentralisée, en sollicitant l'aide des « shoppers » (rémunérés par une cagnotte en ligne limitée à 5000 €/an par shopper) qui vont sur leur trajet livrer à domicile des courses et des colis, y compris en provenance de commerçants de centre-ville. Depuis un an et demi, un peu plus de 5.000 livraisons ont ainsi été effectuées à Nantes, Saint-Nazaire, Angers, Rennes et Lyon. Shopopop prend une commission de 20%. « Notre vision, c'est d'être « smarter than Amazon » en proposant un commerce local » a lancé son co-Fondateur Antoine Cheul, en soulignant que les rumeurs actuels de rachats d'acteurs de la grande distribution par le géant de l'e-commerce étaient une vraie menace pour l'emploi. Co-Stockage est un autre bel exemple de logistique décentralisée de la sharing economy. Cette plate-forme s'est attaquée au marché du self-stockage en se basant sur le concept de « garde meuble entre particuliers ». Elle se lance aujourd'hui sur la voie de l'industrialisation, en travaillant avec des gérants d'entrepôts logistiques ou industriels pour réhabiliter leurs anciens sites en boxes sécurisés. « Nous avons également un partenariat avec le fabricants de conteneurs maritimes Titan Containers, qui construit des centres de stockage. Nous avons déjà ouverts des sites avec eux près de Roissy, d'Evry et d'Orléans et nous lançons un pilote en Espagne dans quelques semaines avec Carrefour pour voir comment utiliser des surfaces libres de 300 ou 400 m2 à l'arrière de ses entrepôts logistiques » raconte son co-fondateur Mickaël Nadjar. (voir suite) JLR
Antoine Cheul, co-Fondateur de Shopopop
Mickaël Nadjar, co-Fondateur de Co-Stockage
Antoine Cheul, co-Fondateur de Shopopop
Mickaël Nadjar, co-Fondateur de Co-Stockage