Résilience

L’agroalimentaire et le luxe, des optiques différentes face à la crise

NewsLetter | L’agroalimentaire et le luxe, des optiques différentes face à la crise | publié le : 23.03.2020

Lors d’une conférence téléphonique la semaine dernière (voir NL 3101), les consultants du cabinet Kyu Associés ont détaillé les problématiques auxquelles doivent faire face certains grands secteurs clés de l’économie française depuis le début de la phase de confinement. Dans la grande distribution et le secteur agro-alimentaire, secteurs stratégiques et vitaux très sollicités (avec dans certains cas un doublement de la demande), il s’agit avant tout de poursuivre l’activité en privilégiant la sécurisation du travail des collaborateurs dans les usines, les entrepôts et les points de vente, et en gérant au jour le jour le risque d’absentéisme et les pénuries potentielles de capacités transport. Parallèlement, ils doivent aussi rester en capacité de réagir face à une demande devenue « irrationnelle ». « Dans cette période, il faut mettre à la poubelle tous ces modèles de prévisions usuels car toutes les bases historiques sont totalement fausses » a déclaré Xavier Roussel, manager chez Kyu Associés. Il s’agit de faire tourner les processus S&OP (Sales & Operation Planning) sur des boucles temporelles plus courtes, à la semaine ou même au jour, pour pouvoir adapter plus rapidement l’outil industriel et logistique à l’évolution constatée de la demande, en termes de volumes et de zones géographiques. A l’inverse, un autre secteur, celui du luxe, a subi une « déflagration de la demande », d’abord en Chine (35% des ventes) puis maintenant en Europe. La crise sanitaire leur pose aussi un sérieux problème côté offre, en particulier en Italie, qui compte de multiples bassins stratégiques pour la mode, la chaussure la maroquinerie, et la bijouterie. Pour tenter de limiter les dégâts, les acteurs de ce secteur réduisent la voilure sur les rythmes de collection en faisant les comptes des produits non vendus en magasin et des en-cours chez les fournisseurs, voire chez les sous-traitants de ces derniers. « Mais la question qui va venir, c’est comment prendre soin de ses sous-traitants stratégiques, qui sont souvent de petites structures à la santé financière fragile, et les aider à passer le cap si les aides gouvernementales ne sont pas suffisantes » a indiqué Laurent Giordani, associé fondateur de Kyu Associés. JLR

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