Depuis le déclenchement de la crise sanitaire, les Voies Navigables de France (VNF) ont enregistré une baisse du trafic fluvial de marchandises sur leur réseau d’environ 40 %. L’établissement public explique cette diminution par le ralentissement de l’activité économique ainsi que des difficultés d’approvisionnement rencontrées par des chargeurs, l’activité de fret fluvial qui se poursuit impliquant surtout des produits alimentaires, énergétiques et des déchets de chantiers. Le transport fluvial de marchandises continue ainsi sur les 2 400 km de réseau à grand gabarit gérés par VNF (ils relient les grands ports maritimes, les pôles industriels et les grandes agglomérations). « L’ouverture des installations pour la navigation commerciale y est maintenue sur une amplitude journalière réduite à 10 heures par jour afin de concilier protection des agents sur le terrain et réponse aux besoins de la très grande majorité des flux de marchandises », souligne VNF. Côté réseau à petit gabarit, le long duquel plusieurs entreprises ont suspendu leurs activités, l’ouverture des installations pour le transport de marchandises se fait à la demande des chargeurs auprès des directions territoriales de VNF. « Celles-ci restent en permanence à la disposition des professionnels pour échanger avec eux sur leurs contraintes et leurs besoins, indique Thierry Guimbaud, directeur général de VNF. Nous assurons également un contact régulier avec les organisations professionnelles nationales, comme Entreprises Fluviales de France, pour évaluer la pertinence de notre dispositif, faire évoluer les mesures prises et faciliter autant que possible la vie des chargeurs et transporteurs. » AD
Le trafic fluvial de marchandises a baissé de 40 % sur le réseau VNF avec la crise du Covid-19.
Crédit photo VNF/Françis Cormon