72% des groupes japonais ont apparemment l’intention de revoir leur supply chain, selon un sondage réalisé par Nikkei, émanation de la bourse de Tokyo, du 25 au 28 mai auprès de 132 entreprises. Elles seraient 57,1% à avoir déjà pris la décision de diversifier leurs sourcing pour ne plus acheter dans un seul pays, en l’occurrence la Chine. C’est la fameuse stratégie qu'on appelle "Chine +1" (China Plus One), qui a gagné en popularité depuis la guerre des tarifs douaniers entre les Etats-Unis et la Chine. Et l'épidémie de coronavirus, avec les ruptures de livraison liées à fermeture de la province du Hubei, n'a fait que renforcer cette volonté de diversification du sourcing au Japon. Rappelons que le gouvernement japonais a prévu dans son plan de relance un investissement de 220 Md¥ (environ 1,9 Md€) pour encourager les industriels japonais à relocaliser leurs productions vers le Japon ou d'autres pays d'Asie, tels le Vietnam, Singapour, la Malaisie, Taiwan...La Chine reste une source d'approvisionnement majeure, mais les industriels ne veulent plus dépendre d'un seul pays. CCT