Pour l’opérateur Relais Colis, les deux confinements ne se ressemblent pas tout-à-fait, notamment en ce qui concerne son métier de livraison de petit colis en point de retrait magasins. « Lors du premier confinement, nous avions été contraints de suspendre cette activité car les trois quarts de nos relais colis étaient indisponibles du fait des fermetures de magasins et du recentrage des commerces alimentaires sur leur mission principale. Alors que pour ce deuxième confinement, notre service est maintenu dans les trois quarts de notre parc de 5 000 relais » nous a confié Jean-Sébastien Leridon, le directeur général de Relais Colis. Depuis le début du deuxième confinement, le plus gros défi opérationnel pour Relais Colis a été de contacter un à un ses 5 000 points de vente partenaires pour déterminer qui fermait ou arrêtait provisoirement l’activité de relais, et le cas échéant organiser la récupération des colis et leur traitement, soit en relivraison, soit en retour. « Nous en voyons le bout mais c’est le gros sujet qui nous a occupé ces derniers jours. Nous revenons actuellement sur un fonctionnement nominal, avec des volumes qui se stabilisent» nous indique Jean-Sébastien Leridon. Sur l’autre métier de la filiale de New R et de DHL, à savoir l’acheminement et la livraison à domicile de gros colis (notamment électroménager), l’activité, qui ne s’est pas interrompue lors du premier confinement, poursuit actuellement sa croissance des volumes de 20% par rapport à 2019. Reste à savoir comment se traduira ce confinement, s’il est amené à se prolonger, sur le traditionnel pic de fin d’année, qui en temps « normal » signifie un triplement des volumes moyens. « Nous sommes préparés à cela, mais faute de prévisions fiables, nous sommes comme tout le monde, un peu dans l’expectative » reconnait le DG de Relais Colis. JLR