Sur le 1er trimestre, le port d’Anvers-Bruges a vu son volume global de marchandises traitées reculer de 4,5 %, à 68,7 Mt. Quasiment tous les types de flux ont contribué à ce repli : si la volumétrie du seul segment du vrac liquide, porté par une forte demande en GNL, a progressé de 0,5 % (23 Mt), celles du vrac sec et des marchandises générales ont baissé de respectivement de 7,3 % (3,9 Mt) et de 19,8 % (2,5 Mt). Côté conteneurs, leur nombre a reculé de 5,7 % (3,1 M d’EVP). « L’incertitude économique et l’inflation ont entraîné un ralentissement mondial de la demande de transport par conteneurs et l’annulation de traversées, notamment en provenance d’Extrême-Orient », souligne le port belge. Le conflit persistant en Ukraine a entraîné dans le même temps une baisse des deux tiers du trafic lié à la Russie. « Ces résultats révèlent que nous nous trouvons, en tant que port mondial, au milieu des défis permanents qui découlent du contexte géopolitique et macroéconomique, analyse Jacques Vandermeiren, CEO du port d’Anvers-Bruges. Malgré ces chiffres décevants, les perspectives 2023 restent positives. La baisse des prix de l'énergie, l'amélioration de l'économie chinoise et les signes de reprise du marché des paquebots sont autant de raisons d'être confiant dans l'avenir. De plus, la complémentarité des deux plateformes portuaires nous permet de mieux répondre aux changements dans les flux de marchandises. » AD