La division Europe du géant chinois du gros électroménager Haier Smart Home adapte son schéma directeur à la forte croissance sur le continent de ses différentes marques, issues d’acquisitions de ces dernières années comme Candy, Rosières, Hoover et GE Appliances, ou celle de sa maison-mère Haier fondée en 1984 à Quingdao (>32 Md€ de CA aujourd’hui). Dans l’Hexagone, Haier Europe a engagé la rationalisation de son implantation logistique pour passer de 9 à 3 sites, en regroupant ses capacités un peu fragmentées en lien avec l’historique de ses marques françaises, en l’occurrence autour de Dreux et au sud de Bourges (avec ses sites d’Issoudun et Lunery). À Dreux, l’extension à 30 000 m² d’un site existant est en passe de doubler ses capacités aux portes de l’Ile-de-France. L’inauguration est imminente et le Groupe Vallée sera chargé des opérations sur site. Sur son pôle berruyer, l’approche vient d’être ajustée avec la prise à bail de 46 300 m² sur la plateforme XXL en construction sous la bannière GreenBerry à La Chapelle-Saint-Ursin, limitrophe de Bourges. Initié par BEG Ingénierie et Atic Group, ce programme de 80 000 m² avait été lancé en blanc dans la foulée de son acquisition en Vefa par l’investisseur TwentyTwo Real Estate, fin 2022 (voir NL 3668). Haier Europe a décidé d’y transposer les opérations qui devaient être concentrées sur son site existant de Lunery, à une dizaine de km, le site GreenBerry ayant la capacité d’accompagner ses besoins sur la durée, avec un environnement de travail amélioré (66 collaborateurs qui y seront transférés entre février et mars 2024). « Cette consolidation vise à apporter une performance logistique et une qualité de service de tout premier ordre à nos clients, et à poursuivre la stratégie de croissance du groupe sur le marché français tout en assurant une approche zéro-distance avec ses consommateurs », note Charles-Alain Labit, directeur Supply Chain de Haier Europe pour la France. Sans compter l’enjeu clé de réduction de l’empreinte carbone des opérations, dans le droit fil de la démarche déjà initiée pour acheminer par le rail 30% de ses conteneurs entre Le Havre et Vierzon (au nord-ouest de Bourges) à l’horizon 2024. MR