Depuis le décret n°2022-982 du 1er juillet 2022, tous les grands donneurs doivent prendre en compte dans leur DPEF (déclaration de performance extra-financière) non seulement leurs émissions de CO2 des scopes 1 et 2, mais aussi celles du scope 3. Et l’obligation se fait plus pressante de lister les actions mises en œuvre pour réduire leur empreinte carbone. C’est dans ce contexte réglementaire que TK’Blue, agence de labellisation et de notation du transport de marchandises, lance une nouvelle solution de calcul et de reporting de gaz à effet de serre baptisée Transport Carbon Calculator (TCC). Accessible en mode web service et mobilisable aussi bien pour des opérations routières, que maritimes ou aériennes, elle permet aux opérateurs de transport de fournir à leurs clients des reporting CO2 beaucoup plus précis à partir de leurs données primaires (distance parcourue, poids transporté, type de véhicule). « Après importation de leurs fichiers transport en format Excel ou CSV, les calculs ne sont pas effectués sur la seule base des valeurs par défaut définies par le GLEC ou la nouvelle norme ISO 14083, explique Philippe Mangeard, président-fondateur de TK’Blue. Selon le niveau d’information inclus dans le fichier d’importation, ils tiennent aussi compte d’autres paramètres tels que le taux de chargement ou le type de carburant utilisé. Ces données modélisées sont donc plus proches de la réalité ». Vu les nouvelles obligations faites aux chargeurs, c’est en effet ce qui est demandé aujourd’hui aux transporteurs, qu’il s’agisse de multinationales ou de PME. « Les quotas carbone ont été étendus au transport en juillet 2021 et la taxe carbone import, connue sous le nom de Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières, a été récemment adoptée par l’Europe », rappelle TK’Blue. AD