Des supply chains qui ne savent plus sur quel pied danser

NewsLetter | Des supply chains qui ne savent plus sur quel pied danser | publié le : 14.04.2025

Mercredi dernier, Donald Trump a beau avoir appuyé sur « pause » sur les droits de douane réciproques que les Etats-Unis entendent imposer à la planète entière, la confusion et l’incertitude demeurent à leur niveau le plus haut. Comme l’a indiqué hier dans son style inimitable le nouveau locataire de la Maison Blanche, « aucun pays n’est tiré d’affaire ». Autrement dit, ces 90 jours n’auront rien d’un répit pour bon nombre de supply chains. D’abord parce que les droits de douane de 25% sur l’aluminium, l’acier et les automobiles ne sont pas du tout levés, pas plus que les nouvelles taxes douanières faramineuses sur les produits en provenance de Chine (+145%), à l’exception tout de même des smartphones et des ordinateurs (taxé à « seulement » 20%) a-t-on appris hier. A ce sujet, une « clarification » de la stratégie du président américain sur les droits de douane sectoriels spécifiques concernant la supply chain des semi-conducteurs, et peut-être aussi celle des produits pharmaceutiques, serait attendue dans les prochains jours. Les grands retailers et e-commerçant sont dans leurs petits souliers. Selon Bloomberg, Amazon aurait ainsi décidé d’annuler au tout dernier moment certaines expéditions chinoises de chaises de plage, de scooters et de climatiseurs. Quant à la supply chain du textile, elle sera peut-être amenée à se poser de grandes questions existentielles durant ces 90 jours, à l’image de Nike qui s’appuie sur quelque 130 usines au Vietnam. Une chose est certaine : les directions supply chain du monde entier vont devoir travailler encore plus intensément avec leurs homologues des achats, de la douane, de la finance et du commerce pour évaluer finement l’impact des différents scénarios à venir dans ces 90 jours. Avec deux prérequis indispensables : la maîtrise des codes SH (Système Harmonisé) sur l’origine et la classification de ses produits et de leurs différents composants, et une réflexion sur les incoterms et l’éventuelle remise en question du DDP (Delivered Duty Paid) dans ses contrats commerciaux avec des clients américains, afin de laisser le soin à ces derniers de s’acquitter eux-mêmes des droits de douanes. Jean-Luc Rognon

© S. Trouvé

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