Avec un nombre de participants record (+de 3.000 visiteurs), des salles de conférences particulièrement remplies, des exposants satisfaits par la qualité des contacts et les résultats commerciaux, la dernière édition de Supply Chain Event a connu son plus gros succès. Un résultat qui a incité plus de 50% des exposants à reconduire leur participation à cet événement et à se positionner dès à présent sur un stand. C'est dans ce contexte que nous avons le plaisir de vous annoncer que la prochaine édition de Supply Chain Event aura lieu les 7 et 8 novembre prochain dans le hall 4.2 du Parc des Expositions de la porte de Versailles, sur le thème: «Vers une Supply Chain digitale et collaborative». Ce sujet très actuel sera décliné à travers des conférences d'experts et des témoignages d'entreprises déjà engagées dans des projets de transformation, ou la mise en œuvre de solutions innovantes (robotisation, Internet des Objets, automatisation, Big Data, omnicanalité...). Nous reviendrons sur le détail du programme dans les semaines à venir. Dans l'immédiat, les exposants intéressés par ce grand rendez-vous du dernier trimestre, peuvent dès aujourd'hui contacter France Burnand, sur le salon SITL (Porte de Versailles Hall 1 du 14 au 16 mars - stand B47). Rappelons que Supply Chain Event, est un salon organisé par Reed Exposition et Supply Chain Magazine, autour de la transformation digitale dans la Supply Chain. Plus de 80 exposants (équipementiers, consultants, prestataires, éditeurs informatique…) et de nombreux décideurs (directeurs des opérations, directeurs Supply Chain, DSI, DG...) participent à cet événement devenu la grande manifestation annuelle des nouvelles technologies dédiées à la Supply Chain. JPG Contact: France Burnand:06 16 69 28 58 / france.burnand@reedexpo.fr Photo ci-contre: France Burnand Supply Chain Event lors de sa dernière édidition
Comme la plupart des acteurs de l'immobilier logistique européen, P3 a enregistré une année record en 2016. Pas moins de 15 nouveaux entrepôts ont été livrés l'an dernier pour un total de 320.000 m². Cela porte son parc à 3,5 M de m² d'entrepôts en Europe, répartis entre 165 bâtiments logistiques de Classe A, hébergeant plus de 330 clients, dont 39% sont présents sur plusieurs sites (parmi lesquels 47% de 3PL, un quart d'acteurs de la distribution et 10% de e-commerçants). Notons que ces actifs existants et ses 1,8 M de m² de réserve foncière couvrent 11 pays. Les perspectives sont tout autant favorables pour 2017, puisque 8 nouveaux bâtiments et quelques 124.000 m² supplémentaires sont d'ores et déjà en construction dans 4 pays. En ce début d'année, P3 peut ainsi faire valoir 500.000 m² déjà en développement, répartis à parts égales entre les pays d'Europe centrale et orientale et ceux d'Europe de l'Ouest. Mais si son parc a quasiment triplé depuis 2009, avec une accélération pendant les 3 dernières années passées sous le contrôle conjoint des investisseurs TPG et Ivanhoe Cambridge, P3 entame une nouvelle ère avec un nouvel actionnaire, le fonds souverain singapourien GIC, qui a pris son contrôle en fin d'année dernière (voir NL n°2395). Un nouvel actionnaire auquel l'équipe française est allé présenter sa stratégie pour les années à venir, début février. MR
Avec ses 460.00 m² d'entrepôts et ses 25 locataires, P3 est loin de compter parmi les plus gros acteurs de l'Hexagone (Prologis en possède plus de 6 fois plus). D'autant que ces dernières années, la priorité a notamment porté sur l'amélioration du taux d'occupation. «Il était de l'ordre de 70% à mon arrivée en 2010, et il vient de dépasser la barre des 90% grâce au travail d'une équipe pourtant réduite de 3 personnes, qui ont signé plus de 300.000 m² de baux rien qu'en 2016, » indique Andrew Stacey, Directeur Général France de P3, qui espère fêter sous peu le millionième m² signé depuis la création de la branche française. Celle-ci peut d'ailleurs se targuer de figurer en tête des différentes branches du groupe P3, en terme de rentabilité d'exploitation. Une des recettes passe par la réduction des charges locatives, qui lui permet de continuer à augmenter légèrement les loyers, sans compacter le coût total de détention pour les occupants. Cette approche est au cœur du positionnement de P3 sur le créneau des parcs logistiques, qui ouvre justement des leviers de volume pour optimiser l'exploitation et la performance des bâtiments. Reste qu'après le travail de fond mené ces dernières années, P3 est en mesure d'afficher de nouvelles ambitions en France, avec pour objectif d'y doubler sa surface d'entrepôts de Classe A d'ici 2020. Au-delà de la dorsale où se concentre aujourd'hui l'essentiel de ses actifs, la région bordelaise figure parmi ses priorités, ainsi que d'autres pôles économiques comme Toulouse, Rennes ou Strasbourg. «Nous avons des pistes d'acquisition, mais nous pouvons également procéder à des extensions ou à des rénovations en misant sur notre palette d'expertise, qui s'est élargie ces dernières années», ajoute Andrew Stacey, en renvoyant notamment au projet de Lomme, où P3 a remporté l'appel d'offres lancé par son client Ingram Micro, qui y occupait 30.000 m², en lui proposant une rénovation totale du site sans en interrompre l'activité, et la construction de 14.000 m² supplémentaires. Même logique à Eragny-sur-Oise, où P3 va livrer en cette fin de semaine un bâtiment tertiaire de 4.000 m² remis à neuf à Safran, qui bénéficiera aussi de la rénovation en cours d'une cellule de 6.000 m² attenante. Sachant qu'à terme, l'ensemble de ce parc approchant les 30.000 m² retrouvera les critères de la Classe A. Acquisition, extension, rénovation, ou éventuelles cessions; l'arbitrage en la matière reposera avant tout sur la pertinence de l'emplacement, selon P3. MR Photo: Andrew Stacey, DG France
L'intégrateur de solutions de mobilité et de traçabilité Hub One et l'éditeur Adents ont signé un partenariat dans le domaine de la sérialisation dans le monde pharmaceutique (attribution d'un numéro unique à chaque boîte de médicaments tracé sur toute la Supply Chain). Chez les laboratoires pharmaceutiques comme chez les façonniers, les projets devraient commencer à se concrétiser sur ce sujet cette année puisque la sérialisation va devenir obligatoire en Europe pour les médicaments sur prescription après une période transitoire prenant fin le 9 février 2019 (selon la directive EU 2016/161). Aux Etats-Unis, l'échéance réglementaire est encore plus proche: la date butoir est fixée à novembre 2017, selon la Loi sur la qualité et la sécurité du médicament (DSCSA). «Hub One dispose d'une solide expertise dans l'intégration et la maintenance des systèmes de traçabilité dans l'industrie. Ce partenariat avec Adents nous permet de promouvoir leur solution de sérialisation auprès de nos clients du secteur pharmaceutique » explique Stanislas de Cordoue, Directeur marketing de la division Mobility chez Hub One. Créée en 2007 et basée à Massy, Adents a développé deux solutions logicielles de sérialisation, Adents Seriza pour les sites de production (qui fait l'objet d'un partenariat stratégique avec Siemens) et Adents Prodigi (co-développée avec Microsoft) pour l'échange et la valorisation des données. JLR Photo: Stanislas de Cordoue, Hub-One
Le transport devenu mobilité doit être appréhendé comme un secteur stratégique pour l'économie française, selon le Medef: «Sous la triple contrainte des transformations numériques, écologiques et énergétiques en cours, l'équation de la mobilité se joue aujourd'hui ». Le Medef fait 14 propositions aux candidats à l'élection présidentielle, rassemblées dans le livre blanc «Nouvelles mobilités, nouvelle croissance» qu'il leur remet progressivement. Le Comité Transport et Mobilités du Medef a retenu 5 axes. D'abord, il préconise une politique adaptée aux mutations profondes du secteur transport et logistique: 1 - de nouvelles règles: refonder le code du transport et les règles régissant l'activité, harmoniser les normes françaises avec les normes européennes et internationales, réfléchir rapidement aux conditions économiques et évolutions réglementaires permettant au transport de marchandises de s'intégrer à l'économie collaborative dans un souci d'équité concurrentielle. 2 - Confier toutes les missions et compétences relatives à la mobilité aux Autorités organisatrices de la mobilité locale et régionale (AOM). 3 - Créer un ministère délégué au transport et à la mobilité de plein exercice et/ou placé sous l'égide du Ministère de l'Economie. Il s'agit également (deuxième axe) d'améliorer la compétitivité: 4 - Baisser ou supprimer certaines taxes sur le transport (aérien, droits portuaires...) et les charges sociales. 5 - Adapter durablement et régulièrement les prix du transport public en stabilisant le versement transport. 6 - Exercer un meilleur contrôle des activités des transporteurs étrangers qui opèrent sur le sol français. 7 - Conduire la reconversion des emplois de salariés et la mutation de l'organisation du travail due à l'automatisation de chaines logistiques et la perspective des véhicules autonomes, et développer l'apprentissage et la formation. CC (voir suite ci-dessous)
Maîtriser la chaine logistique globale pour faciliter la mondialisation des échanges, tel est l'intitulé du troisième axedes propostions du Medef. L'OCDE (International trade forum-ITF) prévoit que d'ici 2050, le volume de marchandises transportées dans le monde augmentera de plus de 330%, dont 80 % par la mer: 8 - Développer une stratégie nationale de compétitivité des ports, aéroports et du ferroviaire via plusieurs mesures dont: service minimum en cas de grève dans les ports, promouvoir l'interopérabilité et la multimodalité des Cargo Community System (CCS), assurer la compétitivité des trains de fret et notamment de transport combiné ou d'autoroute ferroviaire, aides pour investir dans des terminaux intermodaux performants, allongement des trains Relever le défi du numérique(4e axe) : 9 - Mieux connaître les flux et les données du transport et de la mobilité. 10 - Engager un processus de normalisation (ISO/AFNOR) fixant un référentiel pour traiter la diffusion et l'utilisation des données de la mobilité. Dernier objectif: miser sur l'innovation, pilier du développement durable: 11 - Incitations économiques pour accélérer la mutation vers la mobilité durable (véhicules alternatifs, norme Euro 6, mobilité propre, soutien à la R&D ouvert à tous les acteurs...). 12 - Sensibiliser les entreprises aux enjeux et aux outils de la mobilité «bas carbone»: transporteurs, chargeurs, flottes commerciales. 13 - Adapter l'urbanisme afin qu'il libère et réserve du foncier pour la logistique urbaine, généraliser les points de livraison collective dans les documents et règles d'urbanisme 14 - Créer les conditions économiques d'installation de nouvelles infrastructures de services sur le réseau routier, en zone commerciale ou logistique, d'une offre multi-énergies (électrique, tous carburants pétroliers et gaz, hydrogène, ...), prévoir des clauses multi-énergies pour le renouvellement des contrats d'exploitation des infrastructures. CC Medef / energies / transport - Source: Medef
Intitulée « CEO Viewpoint 2017 : la transformation dans le secteur du Retail », la quatrième édition de l'étude CEO Survey menée PwC pour le compte de JDA met surtout en lumière que la stratégie digitale, mise en place par près de la moitié des dirigeants interrogés, reste étroitement associée à la recherche de rentabilité. Le panel compte plus de 350 distributeurs internationaux (aucun en France) aux Etats-Unis, au Mexique, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Chine et au Japon, dont les deux tiers sont issus du Top 250 mondial du retail. 69% d'entre eux envisagent d'accroître leur investissement dans la transformation digitale, même si 52% n'ont toujours pas commencé à la mettre en œuvre. Il apparaît que les pays les plus avancés en la matière sont la Chine (58% répondent qu'ils l'ont déjà mis en œuvre), devant les États-Unis (40%), où 19% des distributeurs éprouveraient des difficultés avec le digital ou n'auraient tout simplement pas encore envisagé de stratégie dans ce domaine. La sensibilité accrue à la rentabilité touche particulièrement les développements dans le domaine de l'omnicanal. Seulement 12% des CEO du panel, contre 19% en 2016, considèrent qu'ils fournissent une expérience d'achat omnicanal intégrée, que certains jugent trop complexe ou trop coûteuse. C'est le Click & Collect en magasin qui continue à remporter le plus de suffrages: 51% le pratiquent déjà ou comptent le mettre en place cette année (contre 47% en 2016). En revanche, pour des raisons de rentabilité, les services de livraisons le jour même et sur des créneaux spécifiques ont moins le vent en poupe: respectivement 33% (contre 43% en 2016) et 27% (contre 48% en 2016) de dirigeants interrogés comptent investir dans ces services dans les 12 prochains mois (voir infographie). En 2017, ils sont 57% à prévoir une hausse du coût de livraison pour les commandes en ligne et 62% comptent augmenter les seuils minimum de commande pour la livraison standard gratuite à domicile. JLR
Investissements dans l'exécution des commandes clients (étude JDA/PWC)