Le transport devenu mobilité doit être appréhendé comme un secteur stratégique pour l'économie française, selon le Medef: «Sous la triple contrainte des transformations numériques, écologiques et énergétiques en cours, l'équation de la mobilité se joue aujourd'hui ». Le Medef fait 14 propositions aux candidats à l'élection présidentielle, rassemblées dans le livre blanc «Nouvelles mobilités, nouvelle croissance» qu'il leur remet progressivement. Le Comité Transport et Mobilités du Medef a retenu 5 axes. D'abord, il préconise une politique adaptée aux mutations profondes du secteur transport et logistique:
1 - de nouvelles règles: refonder le code du transport et les règles régissant l'activité, harmoniser les normes françaises avec les normes européennes et internationales, réfléchir rapidement aux conditions économiques et évolutions réglementaires permettant au transport de marchandises de s'intégrer à l'économie collaborative dans un souci d'équité concurrentielle.
2 - Confier toutes les missions et compétences relatives à la mobilité aux Autorités organisatrices de la mobilité locale et régionale (AOM).
3 - Créer un ministère délégué au transport et à la mobilité de plein exercice et/ou placé sous l'égide du Ministère de l'Economie. Il s'agit également (deuxième axe) d'améliorer la compétitivité:
4 - Baisser ou supprimer certaines taxes sur le transport (aérien, droits portuaires...) et les charges sociales.
5 - Adapter durablement et régulièrement les prix du transport public en stabilisant le versement transport.
6 - Exercer un meilleur contrôle des activités des transporteurs étrangers qui opèrent sur le sol français.
7 - Conduire la reconversion des emplois de salariés et la mutation de l'organisation du travail due à l'automatisation de chaines logistiques et la perspective des véhicules autonomes, et développer l'apprentissage et la formation. CC
(voir suite ci-dessous)
1 - de nouvelles règles: refonder le code du transport et les règles régissant l'activité, harmoniser les normes françaises avec les normes européennes et internationales, réfléchir rapidement aux conditions économiques et évolutions réglementaires permettant au transport de marchandises de s'intégrer à l'économie collaborative dans un souci d'équité concurrentielle.
2 - Confier toutes les missions et compétences relatives à la mobilité aux Autorités organisatrices de la mobilité locale et régionale (AOM).
3 - Créer un ministère délégué au transport et à la mobilité de plein exercice et/ou placé sous l'égide du Ministère de l'Economie. Il s'agit également (deuxième axe) d'améliorer la compétitivité:
4 - Baisser ou supprimer certaines taxes sur le transport (aérien, droits portuaires...) et les charges sociales.
5 - Adapter durablement et régulièrement les prix du transport public en stabilisant le versement transport.
6 - Exercer un meilleur contrôle des activités des transporteurs étrangers qui opèrent sur le sol français.
7 - Conduire la reconversion des emplois de salariés et la mutation de l'organisation du travail due à l'automatisation de chaines logistiques et la perspective des véhicules autonomes, et développer l'apprentissage et la formation. CC
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