A l’arrêt depuis l’entrée en vigueur du confinement, de nouveaux scénarios de reprise d’activité sont d’ores et déjà à l’étude au sein du site de production/stockage du groupement Optic 2000. D’une surface de 5 000 m², dont 4 000 dédiés à la production et au stockage, celui-ci est situé à Clamart dans les Hauts de Seine. Il s’est mis en veille le 17 mars lorsque toutes les enseignes Optic 2000, Lissac et Audio 2000 ont fermé boutiques, seuls quelques points de vente ouvrant aujourd’hui ponctuellement leurs portes dans le cadre d’un service minimum mis en place par trois syndicats d’opticiens (Rassemblement des opticiens de France, Syndicat national des centres d’optique mutualistes et Fédération national des opticiens de France). « Lorsque viendra l’heure du dé-confinement, nous devrons certainement faire en sorte dans un premier temps que nos opérateurs se croisent moins souvent qu’auparavant sur le site et qu’ils s’attèlent à une seule tâche pendant leur journée de travail alors qu’ils étaient jusqu’ici multi-fonctions », estime Arnaud de la Rochefordière, directeur industriel et RSE du groupement Optic 2000. L’entrepôt est doté de convoyeurs et les préparations de commandes y sont réalisées en mode voice-picking, employant 140 collaborateurs (470 pour l’ensemble du site). En temps ordinaire, le site fabrique 3 000 paires de lunettes et expédie 6 000 colis par jour en direction d’environ 1 850 magasins/corners Optic 2000, Lissac et Audio 2000, via le partenaire transporteur Ciblex (groupe EHDH). Et il n’y a pas de réelle crainte concernant une éventuelle rupture stock dans le groupement Optic 2000, même si celui-ci s’approvisionne en montures à hauteur de 90/95 % en Chine (les lentilles proviennent pour leur part surtout d’Europe et des Etats-Unis). « Nous avons devant nous cinq à six mois de stock ! », indique Arnaud de la Rochefordière. AD
Arnaud de la Rochefordière, directeur industriel et RSE du groupement Optic 2000.
Crédit photo Optic 2000