Fret maritime et aérien

Situation tendue pour les flux entre l’Europe et les Etats-Unis

NewsLetter | Situation tendue pour les flux entre l’Europe et les Etats-Unis | publié le : 15.04.2020

Attention danger ! C’est en résumé le message qu’a tenu à faire passer le commissionnaire de transport digital Ovrsea lors d’un webinar portant sur l’impact de la crise du coronavirus sur les activités de fret maritime et aérien entre l’Europe et les Etats-Unis (‘Import-export aux Etats-Unis : comment faire face à la crise du Covid-19 ?). En fret maritime, la start-up a constaté une chute globale des volumes réservés de 28 % à 32 % (- 20 % sur le trade transatlantique), une dégradation d’une journée des navires arrivant en retard à destination (5 jours) et au niveau des ports la mise en place de taxes supplémentaires par EVP traité chez certains armateurs (+ 10 $ chez Hapag-Lloyd, selon Ovrsea). « Il n’y a pas eu pour le moment de blank sailing (Ndlr : annulation d’escales ou navires) mais cela pourrait arriver, et il y a un risque de saturation des ports de New York et du New Jersey sur les mois d’avril et mai en raison d’une arrivée massive à venir de conteneurs en provenance de Chine », prévient Arthur Barillas, cofondateur et CEO d’Ovrsea. Le responsable, qui a aussi constaté un manque de conteneurs reefer outre-Atlantique, conseille donc de surveiller de près les taxes de surestaries et de détention. « Conscients que des entrepôts finaux à destination peuvent être fermés, des armateurs proposent toutefois des solutions de stockage temporaire », poursuit Arthur Barillas. Côté fret aérien, la situation est également très tendue entre les deux continents, surtout en raison des baisses de capacité entraînées par les nombreuses suppressions de vols passagers. « Les compagnies aériennes fonctionnent désormais en mode spot et les taux de fret aérien ont doublé à l’import et quadruplé à l’export pour se situer entre 5 et 8 € le kilo », illustre Arthur Barillas. Considérant que ces taux pourraient encore augmenter, le responsable estime donc qu’il serait peut-être judicieux de procéder au plus vite aux expéditions par voie aérienne plutôt que d’attendre une éventuelle et improbable baisse. Pour ce qui est de la logistique à réception, il conseille aux chargeurs européens de s’assurer que les entrepôts de leurs clients sont bien ouverts et qu’un service minimum y est assuré. « Nos agents nous ont indiqué que plusieurs entrepôts américains sont fermés et que le taux de remplissage de ceux qui fonctionnent est élevé », explique Arthur Barillas. Selon Ovrsea, les capacités de transport routier en lots partiels aux Etats-Unis ont baissé, avec des tarifs plus élevés et des transit time rallongés. AD


Image

Arthur Barillas, cofondateur et CEO d’Ovrsea.

Crédit photo Ovrsea
Image

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format