Planification

Quelques axes de travail de Citwell pour préparer l’après

NewsLetter | Quelques axes de travail de Citwell pour préparer l’après | publié le : 16.04.2020

Qu’elles aient mis leurs usines et leurs entrepôts au ralenti, voire à l’arrêt, ou qu’elles gèrent au contraire l’urgence et la suractivité, les entreprises se doivent d’anticiper la phase de redémarrage post-confinement. Durant la période de remise en route, qui pourrait durer une semaine à 6 mois selon les activités, il faudra dans la plupart des cas s’appuyer sur des processus révisés en matière de prévisions et de planification. C’est l’une des pistes de réflexion de Citwell : « Il va y avoir des changements dans la manière d’instruire le processus S&OP, pour passer à un mode de fonctionnement en allocation car comme les cadences ne vont pas reprendre en deux ou trois jours, on ne pourra pas livrer tout le monde. Il faudra faire des choix selon des critères de clients stratégiques ou non, de zones géographiques ou de maîtrise des marges financières » explique Guillaume Allemand, son directeur général délégué. Le cabinet de conseil a une grande expérience de ce mode « alloué », avec des clients du monde des vaccins par exemple. « Ce qui rend cette crise sanitaire et économique inédite, c’est qu’elle se traduit à la fois par un affaiblissement de la demande, et par un choc très important sur l’offre, sur la capacité de production. Le comportement de la demande dans les semaines à venir sera donc fortement lié à l’offre proposée, avec de fortes différences selon les secteurs autorisés à redémarrer ou pas. Par exemple, en France, le secteur du bâtiment pourrait redémarrer beaucoup plus vite que le secteur automobile, entrainant ainsi des comportements et niveaux de consommation complètement différents de notre part pour l’achat d’une voiture ou la rénovation de notre maison ». Selon lui, durant la période de « réamorçage », la problématique de certaines entreprises sera d’abord de gérer la demande contrainte, liée à la production, et de ne revenir au signal de demande non contrainte que quand l’entreprise sera capable de produire 80% de la demande. Une autre piste d’évolution du processus S&OP à l’étude chez Citwell porte sur le renforcement de l’instruction de scénarii de la demande haut, moyen, bas, pour aider de manière réactive les dirigeants dans leurs prises de décisions et leurs arbitrages, en fonction de l’évolution réelle de la demande au fil des semaines. Le cabinet s’intéresse également à une utilisation de l’IA pour modéliser la demande dans cette phase de réamorçage de l’économie et de sortie progressive de la crise sanitaire. « Le principe serait de ne pas seulement utiliser les données historiques des précédentes crises, mais de rechercher des corrélations avec des données extrinsèques comme les données épidémiologiques, car il paraît évident qu’il y aura un lien, dans les semaines à venir, entre le comportement de la demande et les données ou courbes de contamination au Covid 19, quel que soit leurs profils mono-vague ou multi-vagues » nous confie Guillaume Allemand. JLR


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Guillaume Allemand, directeur général délégué de Citwell, à l’occasion de la conférence organisée par le cabinet lors de l’édition 2019 de Supply Chain Event sur… les défis posés au secteur pharma.

Crédit photo DR
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