La concertation initiée depuis 2 ans par le programme InTerLud fait ressortir la problématique des aires urbaines de livraison, qui ne date pas d’aujourd’hui mais prend encore plus d’importance alors que les flux s’intensifient dans la ville. « Entre janvier et septembre 2021, ce sont plus de 4000 PV qui ont été établis sur les aires de livraison du centre-ville » a constaté un représentant de la police de Valenciennes lors des 2èmes rencontres nationales InTerLud (voir brève précédente). « Le problème est qu’elles ne sont pas utilisées uniquement par les professionnels, tout en n’étant plus adaptées pour ces derniers, soit en termes de nombre –il en manque–, de localisation, ou d’horaires autorisés ». Une sur deux quasiment ne serait plus aux normes. « Il nous faut un schéma pour ces aires, c’est la première demande des transporteurs qui doivent entrer en ville », souligne Philippe Vergnaud, élu en charge du commerce au Grand Angoulême. Sollicitée par InTerLud, l’association financée par l’État AI Cargo Foundation vient de mettre au point l’application Delivery Park pour “simplifier la vie du chauffeur-livreur”, comme la présente Jean-Philippe Elie, chef de projet numérique chez Logistic Low Carbon, filiale de la Confédération des grossistes (CGF). « Le chauffeur trouve une aire de livraison, ou pas, indique pourquoi il stationne, puis signale qu’il s’en va, ce qui permet de savoir qu’elle est à nouveau libre ». Cet outil, présenté comme une alternative numérique au disque de stationnement PL/VUL, plaît à la métropole de Lyon, qui s’estime « complètement saturée » par 170 000 livraisons/jour. Jean-Charles Kohlhass, vice-président en charge des déplacements/logistique de Lyon, a annoncé que Delivery Park « va commencer sa mise en place ». VL